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Propriétés saisies à Paris et à Nice : la France récupère les biens mal acquis des Bongo

IMG La Cour de cassation française rejette les recours d'Ali Bongo et sa famille.

C’est officiel : la République française vient d’apprendre aux Bongo que les villas n’ont pas de totems. Le 24 septembre dernier, la Cour de cassation a mis un point final à la partie de Monopoly entamée il y a plus de dix ans par Ali Bongo Ondimba. Résultat : trois arrêts, trois revers, et zéro villa à Paris ou à Nice.

 

La Cour de cassation française a rejeté ses pourvois, validant ainsi la confiscation des propriétés de la famille Bongo. Ces biens, estimés à plusieurs millions d’euros, comprennent notamment un hôtel particulier rue Dosnes, dans le très huppé XVIe arrondissement de Paris, et une villa sur la Côte d’Azur à Nice, acquise par la SCI Emeraude, société détenue par plusieurs membres de la famille, dont Omar, Édith et Pascaline Bongo.

 

Le clan présidentiel, habitué aux châteaux dorés et aux tapis rouges, se retrouve aujourd’hui délogé… par la rigueur de la justice française. Fini les apéros discrets à la rue Dosnes dans le XVIᵉ arrondissement, envolée la villa de la Côte d’Azur où le soleil brillait sur l’argent du contribuable gabonais. La Cour a dit : “circulez, il n’y a plus rien à posséder”.

 

Les magistrats ont tranché net : ces biens ont été acquis “avec de l’argent qui ne sent pas le travail, mais le Trésor public”.

 

La France, patiente et procédurière, a démonté pierre par pierre le château de cartes de la dynastie : une SCI Émeraude ici, un compte à Monaco là-bas, une villa cachée sous un prête-nom… et au bout du fil, toujours les mêmes signatures : Omar, Édith, Pascaline, Ali. Résultat : 70 millions d’euros de biens saisis, trois arrêts irrévocables, et un message clair “la République française ne garde pas les secrets de famille des dictateurs.”

 

À Libreville, on ricane doucement. Le peuple, qui n’a jamais vu l’ombre de ces milliards, regarde cette chute avec une satisfaction presque biblique. “Quand le singe monte trop haut, on finit toujours par voir ses fesses”, murmure un commerçant du PK5. Et pendant que les palais parisiens tombent sous le marteau judiciaire, les fortunes locales, elles, se découvrent soudain un goût pour la discrétion et les valises allégées.

 

Reste que le coup est dur pour le fils du “vieux lion” Omar Bongo. Ali, qui pensait pouvoir encore plaider l’honneur du nom, se retrouve déshonoré par la justice étrangère, celle-là même qui lui déroulait autrefois les tapis rouges. Un autre proverbe africain dit : “Le coq qui chante trop tôt finit dans la marmite.

 

À force de jouer les puissants, la famille Bongo finit mijotée dans son propre bouillon judiciaire. Et dire que tout cela n’est qu’un début. Car pendant que Paris confisque, Libreville interroge. Et dans les deux capitales, le clan présidentiel apprend, à ses dépens, que même les arbres à billets ont une saison sèche.

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