Avec une superficie de l’ordre de 267.667 km2, le Gabon possède un immense potentiel des ressources naturelles. La richesse de son sol et son sous-sol constitue un levier de croissance et un atout à valoriser pour le bien être de sa population. Bien que la production pétrolière et l’exploitation minière (uranium et manganèse) ont jadis été considérées comme des principales ressources de notre économie, les changements opérés ces derniers temps avec la baisse du prix du baril du pétrole et, parfois, la diminution des ventes des minerais, commande une autre approche, celle de la diversification de notre économie.
Engagé dans cette voie voulue par le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, le Vice-Président du Gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, coordonne depuis plusieurs semaines des séances de travail en vue de mettre à jour l’ensemble des potentialités naturelles du sol et du sous-sol gabonais.
Concrètement, il s’agit d’établir une cartographie des ressources naturelles en les évaluant afin qu’elles produisent, in fine, de la richesse, indispensable pour le développement et la création des emplois.
« Nous voulons reconstruire notre pays avec de grandes ambitions, de manière précise et ciblée. Nous voulons avoir une économie qui nous permette d’apporter une croissance forte, susceptible d’avoir de grands impacts sur le développement et le bien-être des populations », a indiqué le ministre de la Planification, Louise Mvono, qui considère par ailleurs que notre pays a un potentiel sous-évalué et, donc, sous exploité.
A la suite de leur rencontre du 03 juin 2025, les membres du Gouvernement se sont retrouvés le 25 juin dernier pour faire le point. Etaient présents, les ministres des Eaux et Forêts, Maurice Ntossui Allogo, du Pétrole, Sosthène Nguema Nguema, de la Planification, Louise Mvono, leur collègue des Mines, Gilles Nembe, ainsi que leurs différents collaborateurs. A tour de rôle, chaque membre du Gouvernement a fait une présentation de la situation de son secteur avec une projection sur les réserves.
« Il leur a été demandé de faire et de comptabiliser ce capital naturel pour voir comment on pourrait l’utiliser comme source de financement pour les grands projets à mettre en œuvre. Le but étant d’avoir une évaluation précise du Produit Intérieur Brut (PIB) dont les chiffres avancés ne reflètent pas souvent la réalité », a conclu le Ministre de la Planification.
Engagé dans une dynamique de restructuration de l’économie, le Gouvernement entend faire de la réévaluation des ressources naturelles un levier important de son développement. La transformation locale des matières premières (bois et manganèse) et la diversification de l’économie sont autant d’actions qui vont créer de la valeur ajoutée et générer plusieurs emplois.
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