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(Port-Gentil) Licenciements à la SGS : « On ne peut pas continuer à nous prendre pour des idiots… »

IMG Les agents de la SGS montent au créneau.

Près de 660 agents jusqu’ici en service à la Société gabonaise de service (SGS)  viennent d’être sommés de rester chez eux. Ce,  suite  à un plan de licenciement économique dans cette société spécialisée dans les métiers de la sécurité et aux mains de la famille présidentielle. En fin octobre, l’actuel directeur général, Jérôme Andjoua, fessait  état, dans un communiqué,  d’un vaste plan de  licenciement de 660 agents. Lequel plan est  reparti de la sorte ;  501 dans l’Estuaire, 44 dans le Haut-Ogooué, 56 dans l’Ogooué-Maritime et 19 dans le Woleu-Ntem.

 

Pour justifier cette décision, la direction fait allusion à une crise économique consécutive à   la rupture de plusieurs contrats. Selon des sources, il s’agit du personnel n’ayant plus de postes d’affection. Sauf que pour les concernés, c’est une décision fallacieuse.  

 

À  Port-Gentil, les agents ont, ce vendredi 27 novembre, décidé de bloquer les activités en déclenchant un mouvement de grève. Ces derniers montent au créneau pour exiger le paiement de l’ensemble de leurs droits : «  Il y a des agents qui comptent plus de dix ans de service, on ne peut pas mettre ces gens à la porte comme des  indigents. Nous demandons que l’on nous reverse l’ensemble de nos droits. Les arriérés de salaires, le reversement des cotisations Cnss et Cnamgs retirées chaque fin du mois dans les salaires mais non reversées aux deux entités. On ne peut pas continuer à nous  prendre pour des idiots ! » dégaine un agent  à la direction de la SGS de Port-Gentil.

 

La mauvaise gestion

 

Jérôme Andjoua et l’ensemble des responsables de la boîte sont ouvertement accusés d’avoir plongé la société dans cette crise. «  Comment expliquer qu’une société qui génère près de 100 millions de Fcfa/jour à travers le convoyage des fonds viennent évoquer les difficultés financières. Pire, la même société  prétendument en difficulté procède à la création d’autres directions et services ?  A la vérité, la mauvaise gestion,  les détournements de fonds, le copinage, l’amateurisme…sont autant de maux qui ont conduit la société dans cette situation. »  dénonce un cadre.

 

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