La SEEG au coeur d'un vaste scandale.
La direction générale de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG) n’est-elle pas au fait de l’existence d’un réseau mafieux qui éditait des tickets EDAN et débloquait les compteurs électriques à leur seul profit ? Les responsables actuelles de cette société n’avaient-ils pas connaissance de ce que certaines entreprises partenaires notamment l’entreprise Sigma Technologie, filiale du groupe TLDC, avait conçu un système de commercialisation parallèle d’électricité et d’eau ? Les questions fusent depuis que ce scandale à éclater sans que, pour le moment, l’enquête ouverte à cet effet n’apporte des réponses.
Pour autant, des voix s’élèvent aussi bien en interne qu’à l’extérieure de la SEEG pour appeler les autorités du pays à procéder à un vaste nettoyage. Ce, afin de mettre fin à la gabegie, aux malversations financières, aux prises d’intérêts opaques, aux complicités et à la corruption à l’origine de la descente aux enfers de la SEEG.
Plusieurs sources en interne affirment que des audits effectués avant la révélation de ce scandale avait déjà mis en lumière l’existence de ce réseau parallèle sans que la direction générale ne daigne agir ouvertement. Une inaction qui visait sans aucun doute à protéger les membres de la direction générale impliqués dans ledit scandale. Si l’enquête suit désormais son cours avec l’arrestation et l’audition des responsables de la division études et ceux des systèmes d’informations, la crainte que ces derniers ne servent de bouc émissaire est grande.
Surtout que la SEEG, sous cette direction, n’est pas à son premier scandale. En décembre 2023, une affaire relative à la location d’une résidence en Côte d’Ivoire pour un montant d’un demi milliard de Fcfa par an avait éclatée. Alors que l’entreprise publique évoquait une situation financière désastreuse l’opinion avait été choquée de découvrir qu’elle avait signé un contrat aussi onéreux, lequel atteste de la gabegie. Preuve qu’il est temps de nettoyer les écuries d'Augias.
Rien de bien surprenant ici. Tous les gabonais ou presque savent que la seeg est un état dans l'état avec des cadres ayant à côté leur entreprise personnelle et ne faisant passer que les projets sur lesquels leur entreprise peut travailler. En outre ils sont en mode fonctionnaire c'est-à-dire pas vraiment motivés pour travailler à fond....enfin l'entre soi évident des francs-maçons entraîne un niveau de corruption endémique. Il est temps de faire un très grand ménage.
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