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Parodie de procès : Pourquoi la justice a voulu envoyer BLA à "la mort"

IMG BLA victime d'un acharnement judiciaire sans précédent.

Comme s’ils avaient des comptes personnels à régler à cet ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, les magistrats ont tout mis en œuvre pour le renvoyer croupir dans les geôles de la prison centrale de Libreville. Les magistrats n’ont eu cure de l’état de santé alarmant de Brice Laccruche Alihanga (BLA). Ce financier de formation a été présenté comme le coupable idéal des malversations financières qui ont eu lieu lors du  second mandat d’Ali Bongo.

 

Qu’importe l’absence de preuves pouvant attester de sa culpabilité ou de l’absence des témoins  les magistrats n’avaient pour seule ambition que de  condamner Brice Lacruche Alihanga. Preuve d’une vaste fumisterie judiciaire, les juges ont poussé le ridicule jusqu’à refuser de faire convoquer à la barre des témoins susceptibles de disculper l’ex directeur de cabinet.

 

Dans l’opinion, plusieurs voix se sont  faites entendre pour dénoncer un acharnement  sans précédent d’une justice qui a donné l’impression de prendre ses ordres ailleurs.

 

Pourtant dès le début de ses procès au relents de règlement de compte, le groupe de Travail de l’Onu avait dans un rapport dans lequel il relevait que " la privation de liberté de Brice Laccruche Alihanga et les autres détenus de l’opération Scorpion était arbitraire en ce qu’elle étaitt contraire aux articles 9 et 14 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques."

 

Mieux, le Groupe de travail estimait que compte rendu de toutes les circonstances de l’affaire la solution appropriée consistait à libérer immédiatement les cinq personnes concernées et « leur accorder un droit exécutoire à une indemnisation et à d’autres réparations conformément au droit international. » Il a fallu l’intervention du président de la Transition pour permettre  non seulement l’évacuation sanitaire de  de BLA, mais peut-être, pour siffler la fin de cette mascarade judiciaire.

 

 

 

 

 

 

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