Les choses se précisent dans cette opération de récupération lancée par l’Etat gabonais. A l’issue du conseil des ministres du mardi 25 juin, le gouvernement a marqué son accord pour la réquisition au profit de l’État de tous les hôtels ou biens identifiés comme ayant été acquis de manière frauduleuse. C’est le cas de l’hôtel Ogooué-Palace de Lambaréné dans la province du Moyen-Ogooué.
Une semaine avant l'organisation de ce conseil des ministres, le ministre du Tourisme, Pascal Ogowe Siffon, annonçait la décision prise par l’Etat de récupérer cette infrastructure hôtelière, laquelle était jusqu’ici, aux mains de l’ex directeur général des impôts, Joël Ogouma. L’actuel Vice-président du Conseil économique social et environnemental s’était approprié ce bien de manière totalement illégale sous le régime de Bongo père.
Au point que Bernad Assum Ndong, un homme d’affaires proche lui aussi d’Omar Bongo, avait porté l’affaire auprès des tribunaux. Ce, pour exiger la restitution de ce qu’il considère être son bien et le remboursement de toutes les sommes engrangées par l’ex patron des impôts à partir de l’exploitation de l’hôtel.
L’affaire va donner lieu à un interminable bras de fer judiciaire. C’est en 2005 que Joél Ogouma, Richard Auguste Onouviet et André Paul Apandina avaient décidé, à la suite de la visite du président Bongo à Lambaréné, de relancer les activités l’hôtel Ogooué-Palace sans l’avis ni l’aval du propriétaire, Bernard Assum Ndong. Ce dernier affirme avoir signé avec l’ex président Omar Bongo une convention d’achat de l’hôtel pour un montant de 5 milliards de Fcfa.
Si les instances judiciaires n’ont pu définitivement trancher le litige, l’ex patron des impôts a continué à exploiter le bien jusqu’à ce que l’Etat décide de le récupérer. Ce, en prétextant avoir investi d’importantes sommes d’argents. Joël Ogouma peut-il s’opposer à cette opération menée par l’Etat ? Pas sûr. Car, d’après le ministre du Tourisme, la décision a été prise avec l’accord de ceux qui prétendent en être les propriétaires, du moins de ceux qui exploitaient la structure. « Nous avons discuté avec ses propriétaires et je pense que nous sommes tombés d’accord pour confirmer que les travaux d’envergures qui ont été fait ont bien été financés par l’Etat gabonais. », relevait à cet effet le ministre sur les ondes de la télévision nationale.
Hello, for your website do be displayed in searches your domain needs to be indexed in the Google Search Index. To add your domain to Google Search Index now, please visit https://www.searchregistration.site/
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires