Agé de 29 ans, Yowan Chantil Marouma est décédé, le 02 janvier 2024, à l’hôpital d’Instructions des armées du PK 9, à Libreville. Recherché par les parents, son corps a été découvert, deux mois plus tard, à la morgue de l’hôpital. Sur la dépouille, une grosse plaie béante a été retrouvée au niveau du crâne. Ce qui laisse croire que Yowan Chantil Marouma a été victime d’un coup fatal.
Selon un membre de la famille, Yowan Chantil Marouma était parti de la maison dans la journée du 31 décembre 2023. Depuis cette date, le jeune homme n’avait plus regagné la maison familiale. Inquiets, ses proches vont se mettre à sa recherche deux mois durant. C’est, finalement, en fin février 2024 que la dépouille du jeune gabonais sera retrouvée à la morgue de l’hôpital d’Instructions des armées du PK 9 à Libreville. Plusieurs hématomes visibles sur le corps de Yowan laisseront croire à un assassinat. « Lorsque nous avons découvert le corps, l’hôpital nous a dit que Yowan avait été transporté et abandonné dans l’enceinte de l’hôpital, le 1er janvier 2023, par deux jeunes, qui étaient, vraisemblablement, ses amis. Admis aux urgences, malgré le fait qu’il avait été abandonné, le corps médical a administré les premiers soins au regard de l’état dans lequel il se trouvait. Le lendemain, il est, malheureusement, décédé sans que nous les parents nous n’en soyons informés. Nous n’avons découvert le corps que deux mois plus tard, donc à la fin du mois de février », a indiqué un membre de la famille du défunt.
Depuis donc huit mois déjà, la dépouille de Yowan est toujours à la morgue faute de moyens financiers pour solder les factures. Alors que celle de l’hospitalisation s’élève à plus de 400 mille FCFA, celle de la morgue est chiffrée à plus de 3 millions de FCFA. Confrontée à des difficultés financières du fait qu’elle est démunie, la famille n’est pas parvenue à réunir cette somme pour sortir la dépouille de leur fils. Elle n’a pu faire qu’une avance de 100 mille FCFA sur les 400 mille FCFA des frais d’hospitalisation.
« Ne sachant quoi faire, nous avons fait des démarches auprès des autorités de la Transition en vue d’une aide. Mais personne ne nous a répondu favorablement. Nous sommes jusqu’ici bloqués. Nous sollicitons à nouveaux les plus hautes autorités du pays, dont le Président de la République, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, la Première dame et toutes les personnalités qui peuvent nous apporter leur soutien ».
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