En Octobre 2023, le sommet de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) tenu à Paris s’est intéressé aux « minerais critiques ». Dans un monde en pleine mutation technologique, le besoin de ces minerais accroit. Et d’autres acteurs que les pays européens poussent leurs pions dans un commerce aux nombreux enjeux.
La Chine et l’Australie dament les pions aux occidentaux en matière d’approvisionnement dans ces minerais. Elles viennent en tête en Afrique où elles ont le contrôle de plusieurs minerais. L’Europe vient après ces deux géants contrairement aux discours tenus sur les réseaux sociaux.
D’après le site en ligne ChallengeS, La Chine est le premier acheteur de cuivre (60%), minerai le plus échangé au monde. Pour les exportations, le trio de tête est constitué du Chili, de l’Afrique du sud et du Pérou. L’utilisation des principaux métaux stratégiques est fortement complémentaire. Chaque élément est en effet nécessaire mais pas suffisant à lui seul, pour le développement d’une technologie bas-carbone.
De façon générale, les minerais et métaux stratégiques sont utilisés pour les véhicules électrifiés (cobalt, cuivre, lithium, nickel, terres rares), les technologies de l’éolien (aluminium, cuivre, nickel). Conséquence, du fait d’une politique très active sur le continent africain, la Chine est devenue dans la production des minerais : antimoine, nickel, platinoïdes.
Au Gabon, l’Australie en force pour l’exploitation du fer de Belinga
D’autres pays à l’exemple de l’Australie a tout aussi compris l’intérêt de multiplier les partenariats avec les pays africains afin d’exploiter les minerais. Déjà 2e producteur mondial des terres rares, l’Australie dispose de plusieurs gisements en cours de développement. AU Gabon, la compagnie australienne Fortescue Metals Group a signé un important contrat pour l’exploitation du gisement de fer de Belinga. Dans sa première phase d’exploitation, générera 1 600 emplois et 20 000 autres directs et indirects pour la phase suivante.
De même, avec la phase pilote 2MTPA, près de 200 millions d’USD (122 milliards de FCFA) seront investis en moins de 6 mois. Sur le long terme, Belinga connaîtra dans sa phase d’exploitation à grande échelle plus de 11 milliards USD d’investissements (6 725 milliards de F CFA), faisant de lui l’un des projets le plus important réalisé au Gabon ! Le gisement de Belinga, c'est 4 500 kilomètres carrés de superficie, 2 millions de production annuelle selon les estimations.
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