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Politique

(Malversations financières) 80 milliards de surfacturations dans les resto universitaires : les têtes vont-elles tombées ?

IMG Sodexo au coeur de cette malversation ?

La question est posée alors que le Journal l’Union vient de rendre public  un pan des résultats de la Task-force en rapport  avec  l’audit de la dette intérieure.  Dans sa livraison en date du jeudi 26 novembre 2020, le média pro gouvernemental  révèle que cinq entreprises «  de haute voltige » ont  procédé à des surfacturations d’un montant de 80 milliards de Fcfa se rapportant au service de restauration dans les universités  et grandes écoles de la capitale.

 

Selon les enquêtes menées, indique l’Union, les cinq sociétés qui réclament 80 milliards de Fcfa de créances à l’Etat auraient usé de subterfuges  pour gonfler leurs  factures en jouant notamment  sur les prix, les quantités  et le contenu des menus. Par exemple, souligne le média ; un kilo de poisson était facturé entre 5 et  10 mille Fcfa, le manioc Obamba à 900 Fcfa la pièce, une boîte de lait Nido de 2,5 kg à 17 850 Fcfa ou encore une pomme facturé 2500 Fcfa la pièce.  Incroyable !

 

Le journal poursuit, qu’en ce qui concerne les quantités,  il a été découvert que les montants de facturation étaient les mêmes tout au long de l’année. C’est-à-dire que pendant 12 mois, les cinq entreprises facturaient en ne tenant pas compte de l’absence des étudiants sur le campus en période de vacances ou de grèves.

 

A l’Ecole des Eaux et forêts,   soulignent les investigations de la Taskforce, il a été facturé pour 45 millions de Fcfa le maïs pour moins de 100 élèves.  Des surfacturations pour des aliments tels que le pâté de foie,  les saucisses, les noix d’entrecôtes, le lait écrémé…

 

Après ces révélations choquantes,  plusieurs questions  sont soulevées au sein de l’opinion : pourquoi la Task-force ne dévoile pas  les identités des cinq sociétés  concernées par les facturations ?  Quelles sont les personnalités dans l’administration publique (CNOU et ministères) qui ont validé ces facturations ?    Comment expliquer de tels montants quand on sait que la société française Sodexo  qui avait le marché de la restauration dans les universités et grandes écoles a fermé ses portes en 2018 au Gabon du fait de  lourdes dettes ?

 

( A suivre) 

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