IMG-LOGO
Accueil Article Hôtel Wali Re-Ndama : L’ Etat cherche désespérément un repreneur
Culture

Hôtel Wali Re-Ndama : L’ Etat cherche désespérément un repreneur

IMG La visite du ministre du Tourisme à l’hôtel Re-Ndama.

Fermé depuis la pandémie de la Covid-19, l’hôtel Re-Ndama est, aujourd’hui, abandonné et en très piteux état. Alors que son personnel attend, impatiemment, de percevoir son solde de tout compte, l'Etat cherche, désespérément, un repreneur.

 

Ayant pour ambition de faire du Gabon une véritable destination touristique à l'échelle mondiale, le gouvernement gabonais avait mené une opération de récupération des hôtels, frauduleusement, acquis par les personnalités politiques de l’ancien régime avec l’argent du contribuable gabonais.

 

Ainsi, plusieurs structures hôtelières avaient été récupérées par l’Etat via le ministère du Tourisme et de l’Artisanat. Parmi ces structures hôtelières, figurait l’hôtel Re-Ndama sis au quartier Glass dans le quatrième arrondissement de la commune de Libreville.

 

Fermée depuis la pandémie de la Covid-19, cette structure est, aujourd’hui, abandonnée et se trouve dans un piteux état. Selon des indiscrétions au ministère du Tourisme, pour sa réhabilitation, des experts ont évalué les dépenses à 5 milliards de FCFA. Et depuis lors, l’Etat a lancé une manifestation d’intérêt au niveau local. Sauf que, depuis le lancement de cette opération, aucun homme d’affaires gabonais n’est intéressé. Et l’Etat a décidé de lancer l’opération vers des investisseurs étrangers.

Entre-temps, le personnel est toujours assis à la maison

 

Alors que le gouvernement gabonais fait des pieds et des mains pour trouver un repreneur, le personnel de l’hôtel Re-Ndama est toujours assis à la maison. Ce, depuis plus de trois ans. Les agents attendent toujours de percevoir leur solde de tout compte. Plusieurs d’entre eux, faute de loyers impayés, avaient été chassés des maisons et certains avaient même élu domicile devant l’hôtel où ils dormaient à la belle étoile.

Partagez:

Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires