Un peu plus de deux mois après l'interpellation de trois présumés trafiquants d'ivoire à Lastoursville, une bourgade de la province de l’Ogooué-Lolo, c'est au tour de Libreville, la capitale du Gabon, d'enregistrer un cas de trafic d'ivoire, le 6 juin dernier.
Nouveau succès de la Direction de Lutte contre le Braconnage des Eaux et Forêts qui, soutenue par la Police Judiciaire de Libreville et l'ONG Conservation Justice, vient de mettre la main sur quatre présumés trafiquants d’ivoire de nationalité gabonaise.
Ces derniers ne sont autres que : K.Y, M.S, K.N et K.N.F. Au cours de l’opération conjointe menée jeudi 6 juin par les trois entités, l’interpellation de Sieur K.Y, un sujet Gabonais dont le comportement paraissait suspect, va permettre aux agents de faire la découverte de quatre pointes d’ivoire entières rangées dans un sac en polyéthylène. Interrogé sur la provenance et l’usage de ces ivoires, Sieur K.Y citera M.S, un autre sujet Gabonais présenté comme un intermédiaire dans la tentative de vente des ivoires. Ce dernier sera aussitôt interpellé et citera à son tour K.N.F, un
autre sujet Gabonais, présenté comme étant le véritable propriétaire des ivoires. Le propriétaire présumé des ivoires sera à son tour interpellé sur le champ.
Après interrogation, les quatre présumés trafiquants vont reconnaître avoir détenu à un moment donné les quatre pointes d’ivoire, et reconnaîtront également avoir acheminé ces ivoires dans une chambre de l’hôtel pour les vendre. Unanimes, ils présenteront K.Y et M. comme des intermédiaires et K.N comme le démarcheur.
Quant à K.N.F, il sera présenté comme le propriétaire de cette trouvaille. Sieurs K.Y, M.S, K.N et K.N.F seront poursuivis pour détention illégale, tentative de vente, complicité de détention, complicité de tentative de vente des pointes d'ivoire et violation des dispositions sur les ivoires trouvées. Ils risquent une peine de prison de 10 ans et d'une amende égale au quintuple de la valeur marchande des pointes d'ivoire trouvées en leur possession conformément aux articles 390, 392 et 396 du nouveau code pénal et 200 du code des Eaux et Forêts.
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