Les jours passent et le calvaire demeure le même pour les employés de l’entreprise Corail Equipements et Constructions. Voilà quasiment deux mois que ces pères et mères de famille organisent un piquet de grève sur l’ancien site de l’entreprise au Boulevard Triomphal. Plus de deux ans après la fermeture de l’entreprise, le personnel de Corail Equipements et Constructions réclame le paiement du solde de tout compte. Mais rien n’y fait. D’après nos sources, la situation de l’entreprise est en étude auprès des services de la Task-force que dirige le français, Pierre Duro.
Sauf qu’à ce jour, les agents n’ont pas plus d’informations sur les conclusions de cette entité. Pourtant, indiquent-ils, leur solde de tout compte est calculé. Au lendemain du coup d’Etat perpétré par les militaires, les agents avaient, pourtant, eu espoir de voir enfin leur essor vers la félicité. Mais les démarches visant à attirer l’attention du CTRI sur leur cas, sont vaines. Qu’est-ce qui coince ? Où est passé notre argent ? Se demande le personnel de Corail Equipements et Constructions.
Pour rappel, Corail Equipements et Construction, auparavant Soco BTP, a fermé ses portes du fait des impayés de factures de l’Etat gabonais. Ce, alors que l’entreprise avait obtenu des marchés pour des travaux de constructions d’infrastructures dans le pays.
Selon le personnel, une convention entre l’entreprise et l’Etat gabonais avait été établie pour le paiement du solde de tout compte des agents à partir de la créance de l’Etat vis-à-vis de l’entreprise de construction. Un paiement qui devait intervenir après audit de la Task-force sur la dette intérieure. Selon les résultats de cet audit, il ressort que l’Etat devrait débourser plus de 4 milliards de FCFA à l’entreprise de construction.
Toute chose ayant permis d’effectuer le calcul du solde de tout compte du personnel de l’entreprise. Depuis deux ans, chaque employé de Corail Equipements et Constructions connaît la somme qu’il doit percevoir. Sauf que, jusqu’à ce jour, sur les 147 agents que compte l’entreprise, aucun n’a touché un kopeck.
Quant à Mehdi Amel, le patron de l’entreprise, il a, depuis lors, pris la poudre d’escampette en allant s’installer en France.
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