La risible plainte d’une figure autoproclamée de l’ENA

L' Ecole nationale d'administration ( ENA)

A la suite d’une tribune libre dans laquelle il défendait l’actuelle directrice générale de l’ENA suite au fiasco dans l’organisation du concours d’entrée au sein dudit établissement, le  Dr Franck-Bernard Mve  vient de recevoir une plainte en diffamation d’un certain Christian BIDZO ELLA, se présentant comme étant un Énarque de la 30ème promotion. Nous publions la réaction de l’enseignant-chercheur.  

Je viens de faire l'objet d'une plainte de la part d'un certain Christian BIDZO ELLA, se présentant Énarque de la 30ème promotion.   Il allègue que j'aurais porté atteinte à cette institution.  En vérité,  moi, Franck Bernard MVE, enseignant-chercheur, écrivain-peintre, Personne Ressource au Dialogue National Inclusif, n'aurait plus le droit de libre propos dans un État débarrassé de la dictature des Bongo-PDG.  Moi, écrivain,  Monsieur Bidzo prend solennellement le risque de condamner tous ceux qui écriront dans ce pays pour campagne de dénigrement contre une responsable d'administration nommée après les Bongo. Je comprends pour ma part l'impérieuse nécessité de réformer cette grande école censée former la crème administrative. Je suis choqué qu'un Énarque se donne en spectacle quand il s'agit de dénigrer sa propre DG.

J'ai cru à un moment de l'évolution de la pensée moderne que l'éthique et la déontologie étaient d'émanation Énarque. Je suis triste de voir ce monsieur certainement en manque de reconnaissance parler pour toute une institution née il y a 62 ans. Si on élève un peu le débat, seule la DG peut parler au nom d'une institution dont elle a la charge. J'espère que Monsieur Bidzo, a minima appartient à une association des anciens énarques et qu'il est à jour de ses cotisations.  S'il n'est pas président ou secrétaire général.  Bref, j'ai en face de moi, à y voir de plus près, une figure autoproclamée de la défense d'une institution républicaine. 

Et partant,  sujette à critique au nom de la déliquescence des pratiques administratives inhérentes au régime déchu. Je ne crois pas que monsieur Bidzo prendrait le pari de refaire passer le concours de l'Ena à toutes les promotions pour vérifier qui y serait rentré sans passe-droit. S'il est un peu humble, ce qui risque d'être une gageure, il pourrait vérifier qui ne serait pas content d'être admis à l'Ena  moyennant argent et contacts utiles. C'est d'ailleurs les conclusions du Dialogue National Inclusif dont je recommande lecture à Sieur BIDZO,  le patron autoproclamé de l'ENA. C’est le seul Chargé d'études au monde qui porte plainte au nom d'une institution qui ne lui rien demandé. C'est le même agent qui salit le nom de sa DG au nom d'une appartenance à une institution de la FONCTION PUBLIQUE.  Je tiens juste à lui rappeler que nous sommes tous fonctionnaires,  donc régis par les statuts de la Fonction publique dont fait partie l'Ena.  Il faut vraiment avoir perdu le nord pour se prévaloir des compétences sans titre ni grade. Je ne sais pas si nous sommes dans un État d'exception où les chargés d'études sont les rois, les porte-parole, les conseillers juridiques. Vivement l'application des recommandations du Dialogue National Inclusif. Sinon, les mentalités dans ce pays nous feront croire qu'il n'y a pas eu un 30 août 2023. J'invite, de ce pas, tous les chargés d'études du Gabon à porter plainte à tous les Gabonais qui oseront critiquer leurs administrations. Nous serons dans la République de BIDZO.  Cette République où tout ce qui vient d'ailleurs doit se plier aux caprices de ceux qui sont régulièrement affectés dans une administration.

Je conseille à Monsieur BIDZO, qui aurait pu être mon étudiant,  de créer son école pour que la critique ne lui empêche plus dormir paisiblement. Pour ne pas finir, quand on refuse la critique, on démissionne.  Monsieur BIDZO peut bien servir la République comme secrétaire général de gouvernorat ou de préfecture. L'ENA n'étant qu'un lieu d'affection.  Il n'y a jamais passé un concours pour y devenir agent. Je serais content de le rencontrer pour lui dire droit dans les yeux qu'il n'honore pas les Énarques en versant son vénin sur Dame ILAMA MOMBOT -NGUIMBI dont la probité morale est connue d'utilité publique. Je signe et je persiste en disant que celui qui se sent touché par mes propos est celui qui se reconnaît dans le tableau moral et psychologique que j'ai décrit dans ma lettre ouverte. Conformément aux diagnostics et contributions des compatriotes, la Personne Ressource de la sous-commission ''FORMATION'' que je suis a écrit contre les magouilles et autres manigances dans la gestion des concours au Gabon. Comportements  décriés par les résolutions du stade de l'amitié remises au Président de la Transition par le monseigneur IBABA.

Dr. Franck-Bernard Mve

Enseignement-Chercheur à l.ENS, Maître-assistant (Cames)

Écrivain- peintre, Personne ressource au Dialogue National Inclusif

Intellectuel, citoyen du monde, altermondialiste.