Les jours passent et se ressemblent pour les agents des médias publics qui attendent d’être intégrés à la fonction publique après la décision prise par président de la Transition d’accorder 500 postes budgétaires aux agents de ce secteur.
Sauf que la décision prise par le Général-président, Brice Clotaire Oligui Nguema, le 11 décembre 2023, n’est toujours pas suivie d’effets. Pour cause, à ce jour, la ministre Laurence Ndong joue la montre sur ce dossier. Ce, alors que ses collègues de l’Education nationale et de la Santé ont fait diligence sur ce même dossier dans leur département ministériels respectifs. Incompétence ? Laxisme ? Ou volonté d’insérer sa parentèle ? Personne pour le moment ne peut dire avec exactitude ce qui se passe.
A l’occasion d’une réunion organisée le jeudi 29 février dernier présidée par le Secrétaire Général Adjoint du ministère, Théophil Assoumou, le ministère de la Communication et des Médias avait fait le point sur la question. Ce, en présence des représentants des syndicats. Pour le ministère de la Communication l'attribution de ces postes budgétaires fait l'objet d'un examen méticuleux de la part du ministre et de ses équipes afin d'éviter toute forme de fraude et de falsification des dossiers des candidats.
Des arguments que récusent les nombreux agents, lesquels estiment que le ministère n’a pas besoin de prendre autant de temps alors que les agents qui exercent dans les médias publics sans postes budgétaires sont connus. La preuve, ils sont régulièrement payés sur fonds propres dans les médias publics. Alors qu’est-ce qui bloque ?
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