Ces dernières semaines la tension est montée d’un cran entre les médias regroupés au sein de l’Organisation patronale des médias (OPAM) et ceux proches de la présidence de la République. Invectives, accusation de corruption, calomnie… les deux camps ont sorti l’arme lourde pour en découdre.
L’OPAM et les organisations alliées ont, indiqué lors de leur dernière sortie publique ( le 10 août 2022), être victimes de dénigrement et d’une cabale mensongère des médias qui prétendent soutenir les actions du président de la République. Quand les seconds accusent les médias encartés dans l’OPAM et les autres organisations de se lancer dans une campagne de médisance contre le porte-parole de la présidence de la République, Jessy Ella Ekogha.
Un déchirement sur la place publique qui n’honore pas la corporation, s’indigne le collège des membres de la Haute Autorité de la communication ( HAC), réuni le jeudi 18 août, en plénière. « Des tels agissements n’honorent pas ce métier noble qu’est le journalisme. Les journaux ne sauraient être transformés en instruments d’affrontement entre journalistes sur fond d’invectives » s’indigne le régulateur des médias dans le pays. Germain Ngoyo Moussavou ( le président de la HAC) et les siens rappellent, en outre, que la presse qui est le 4 eme pouvoir ne saurait s’ériger en arme de destruction de la réputation et de la paix sociale.
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