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Crise à Comilog et risque de paralysie : pourquoi les partenaires sociaux demandent le départ de Batolo

IMG Leod-Paul Batolo, ADG de la Comilog.

Détesté par les populations de Moanda, honni par les travailleurs de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), méprisé par certains hommes d’affaires locaux, les jours de Leod-Paul Batolo à la tête de la filiale du groupe français Eramet sont comptés. Il sera difficile, même pour son ami le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, de voler à nouveau à la rescousse de ce « bras cassé ».  Tant son maintien à ce poste risque de conduire à la paralysie de toutes les activités au sein de la société spécialisée dans l’exploitation du manganèse.

 

Ce fut, d’ailleurs, tout le sens du préavis de grève déposée, le 16 août dernier, par la coalition des syndicats de l’entreprise sur la table de la direction générale. A la suite de deux assemblées générales organisées aussi bien à Owendo qu’à Moanda, les partenaires sociaux demandent le départ sans condition de Leod-Paul Batolo de la tête de la Comilog. Pour les agents, le bilan de l’actuel Administrateur-directeur général sur le plan social est catastrophique. Les agents, qui fustigent la non-application des résolutions du dialogue social en plus des négociations triennales, ne comprennent pas que cet homme soit maintenu à ce poste.

 

Mieux encore, dans le préavis de grève, la coalition syndicale fait état du climat de chienlit qui règne dans l’entreprise depuis que Batolo est aux commandes. Entre autres récriminations : les licenciements abusifs (cas des agents de la carrière), les sanctions arbitraires et excessives, le plan de carrière des agents bloqué en catégorie depuis plusieurs années, les intérims et avenants au contrat du travail en violation de la convention collective, les accusations et emprisonnements des travailleurs sans aucune preuve formelle et sans respect de la procédure judiciaire.

 

En plus de ces points, les partenaires sociaux tirent à boulets rouges sur une direction générale qui a fait du mépris, de la discrimination et du harcèlement des méthodes de gouvernance. « Batolo n’en a cure des douleurs et préoccupations des travailleurs », pestent les agents en colère. Que dire de la discrimination des promotions et avancements, des départs volontaires, des effectifs entretenus et de la surévaluation des objectifs, du remplacement des Gabonais au profit des expatriés aux postes les plus élevés de l’organigramme de l’entreprise, de la nomination d’un expatrié au poste de directeur du développement durable et garant du portefeuille de la RSE, de la diffusion ou du partage des informations inexactes, de la violation du compromis de vente de logement ( action judiciaire en cours contre l’entreprise), du licenciement ou de la rétrogradation (passage de N-1 au N-2) des directeurs gabonais…

 

Alors que plus rien ne va au sein de l’entreprise qu’il dirige, Batolo a préféré, en milieu de semaine dernière, se rendre à Libreville pour assister à un match de football aux côtés de son ami Oligui Nguema. C’est le summum du mépris et de l’arrogance d’un homme qui pense que son amitié avec le Général-Président le sauvera, une fois de plus, d’un limogeage.

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7 Commentaires

Que dire pour les enfants des agents COMILOG qui sont ayant droit,en ce qui concerne l'EPC,plus aucun droit que ses enfants obtiennent,il y'a plus les enfants des sujets étrangers,alors que primo c'est au profit des agents COMILOG,et quand les ayant droit viennent solliciter les inscriptions,ont leurs dit qu'il n'y a plus de place, Franchement,cet ADG doit partir

Que dire pour les enfants des agents COMILOG qui sont ayant droit,en ce qui concerne l'EPC,plus aucun droit que ses enfants obtiennent,il y'a plus les enfants des sujets étrangers,alors que primo c'est au profit des agents COMILOG,et quand les ayant droit viennent solliciter les inscriptions,ont leurs dit qu'il n'y a plus de place, Franchement,cet ADG doit partir

Bidzi - Sep 04, 21:45

C'est l'expression Bras cassé qui me retient quand on sait que en terme de compétences il n'y a rien à lui reprocher. Cet article ne reflète en rien la réalité.

eyAIMCUGQKnkaz - Sep 05, 12:35

BtfVYSeEug

eyAIMCUGQKnkaz - Sep 05, 12:35

BtfVYSeEug

Morvane - Sep 05, 16:41

<<BRAS CASSÉS>> dire cela à quelqu'un qui a un potentiel immense en matière d'objectivité. Au Gabon, on n'aime pas les gens qui travaillent.

MTG - Sep 05, 17:17

Évitons du journalisme -mercenaire svp


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