Jean-Marie Ogandaga est actuellement dans la tourmente. Le ministre de l’Economie et de la Relance fait face au sein de son département à de multiples mouvements de grève qui paralysent désormais le fonctionnement des administrations des régies financières.
En plus du mouvement de grève lancé par Jean D. Mbatsi Bayonne, Richard Mbagangoye, Davy Mounguengui, Nicaise Otounga et Sylvain Ombindha Talheywa dans le cadre de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecoref), depuis le 27 juillet dernier, le Groupement syndical des administrations gestionnaires et services centraux « G23 » en appelle à la fermeture de toutes les administrations à travers « l’opération porte close ».
Judicaël Mbadinga Bissagou (porte-parole du G23) et les siens exigent, au titre des revendications ; l’annulation de la décote sur leur montant des primes, l’harmonisation des grilles de primes, la régularisation des situations administratives, le paiement des rappels soldes et l’arrimage de la pension retraite au nouveau système de rémunération.
Une radicalisation du mouvement de grève conséquence du mutisme observé par Jean Marie Ogadanga eu égard au préavis de grève déposé sur sa table, le mercredi 15 juillet dernier, par le regroupement syndical. « Le moment est venu d’agir face à l’absence d’écoute et de réponse (…) et autres interpellations du ministre Jean Marie Ogandaga » indique le G23 dans une déclaration parvenue à notre rédaction.
Le G23 indique en outre, qu’à ce jour l’opération porte close paralyse les directions générales de l’Economie et de la politique fiscale (DGEPF), l’Agence Judiciaire de l’Etat (DGAJE), de la Statistique (DG STATS) de la Direction générale de la prospective (DGPRO) et les services centraux des ministères de l’Economie et du Pétrole.
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