Oligui Nguema aux côtés de l'administrateur provisoire de la SEEG.
Il n’est pas passé par quatre chemins pour fustiger l’incompétence et l’amateurisme de la direction générale, des cadres, des ingénieurs et des agents subalternes de la société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG). Lors de la rencontre qui a eu lieu, à la présidence de la République, le jeudi 12 septembre 2024, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est étonné de ce que les populations gabonaises, notamment celles du Grand Libreville, font face à des délestages permanents alors que le CTRI a procédé récemment à l’achat de 10 groupes électrogènes.
Problème, s’indigne le Chef de l’Etat, la SEEG est, à ce jour, incapable de procéder aux branchements des dix groupes électrogènes sur le réseau de distribution de l’électricité dans la capitale.
De quoi provoquer la colère du numéro 1 gabonais : « si on ne connais pas il faut démissionner (…) On vous a livré dix groupes gratuitement qui sont là depuis deux mois. On n’aurait pas vécu cette situation. Dix groupes de 2,5 mégawatt… vous êtes incompétents. Je ne peux pas être militaire, on me livre dix Kalachnikov et au bout de deux mois j’arrive pas à les utiliser… ca veut dire qu’il y a un problème… » S’émeut le Général Président.
Si le Chef de l’Etat a tenu, lors de cette rencontre, à siffler la fin de la récréation, il a cependant annoncé la livraison prochaine de 7 groupes électrogènes dans les semaines à venir. En plus d’une centrale flottante qui est actuellement au large des côtes gabonaises. « Dans deux mois, ils vont trouver des lignes pour pouvoir les raccorder. », a-t-il ajouté.
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