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Délestage quotidien à Oyem: Les populations obligées à un retour à la lampe tempête!

IMG La ville d'Oyem vit au rytmne des délestages.

Oyem est la capitale provinciale du Woleu-Ntem, dans le nord du Gabon. Cette ville dans laquelle vivent plusieurs milliers d'âmes est depuis plusieurs mois secouée par des coupures intempestives d'électricité. Une situation qui plonge la ville septentrionale dans le noir et conduit ainsi plusieurs foyers à recourir à la lampe tempête.

 

En 2023, plusieurs villes du Gabon font encore face à des coupures d'électricité. C'est le cas de la capitale provinciale du Woleu-Ntem. Là-bas,  l'électricité est un luxe d'autant que les foyers en sont quotidiennement privés. Pour les visiteurs qui y débarquent, la gêne se décrit sur les visages. Les foyers, les cases de passage et certains hôtels subissent la loi de dame SEEG (la société d'énergie et d'eau du Gabon) qui se permet de couper le courant quand elle veut. À Adjougou, Akouakam et bien d'autres quartiers populaires d'Oyem, la situation reste profitable aux jeunes "Bangandos". Ces derniers profitent de l'obscurité pour commettre leurs exactions: vols, braquage et autres faits relevant de la délinquance juvénile.

 

« Les coupures ici à Oyem sont devenues notre quotidien. Nous passons des jours sans être alimentés. Du coup, la nourriture dans les congélateurs finie par pourrir. Pour ce qui est de mon cas, compte tenu de la situation je suis obligé d'acheter la nourriture en détail et ce tous les jours de peur qu'elle ne pourrisse. C'est vraiment compliqué ! » s'est indigné un habitant d'Oyem.

 

Privés d'électricité,  certaines familles font recours aux groupes électrogènes quand d'autres sont obligées à un retour à la lampe tempête comme à l'ancien temps. Les élèves profitent à étudier leurs leçons la journée. Pour les boutiquiers, la situation ne leur est pas profitable d'autant que plusieurs produits devenus avariés sont jetés à la poubelle. Une situation difficile aussi pour les hôtels et cases de passage.

 

Selon une source proche de la SEEG, les coupures d'électricité dans la ville seraient dues à la baisse de pression au niveau de la centrale.

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