Délestage : la société Aggreko exige de la SEEG le paiement d’une facture de 15 milliards de Fcfa et menace de plonger Libreville dans l'obscurité

La société Aggreko menace de plonger Libreville dans l'obscurité.

Libreville vit au rythme des délestages depuis quelques jours.  C’est la conséquence de la décision prise par la société Aggeko (partenaire de la SEEG) de procéder à la réduction de la puissance de la centrale de 25 MW  depuis le 12 août dernier. Dans un courrier adressé à la direction générale de la Société d’eau et d’énergie du Gabon, en date du même 12 août,  les responsables de la société britannique  font le constat, les courriers de relance visant à solliciter de la SEEG le paiement de sa dette sont restés sans réponse. 

Pis, qu’à ce jour  ces courriers n’ont pas permis pour le moment aux parties de trouver une solution à la situation financière catastrophique dans laquelle  l’entreprise partenaire étrangère est plongée. Cette situation financière ne cesse « d’empirer de jour en jour »se désole la société Aggreko.

«  La dette est  passée de 9 millions d’euro le 1^er octobre 2023 à  22, 9 millions d’euros 11 mois plus tard.  Vous constaterez que seulement 3  paiements ont été effectués sur l’année 2024 en dépit des engagements pris par la SEEG, au mois de janvier 2024, de payer à la date d’échéance chaque facture  nouvellement émise. Il est également notable que l’engagement pris par la SEEG de  payer  l’intégralité de notre créance avant le 30 juin 2024 n’a pas été suivi d’effet », explique dans le courrier Aggreko.

La menace

Face à cette situation,  la société partenaire de la SEEG met désormais en exécution ses menaces. Si elle a déjà procédé à la réduction  de la puissance de l’énergie fournie à la SEEG,  elle  compte, dès le mercredi 21 août 2024, procéder à l’arrêt complet de sa centrale conformément à la clause 7.12 du contre passé avec la SEEG.