Entre bruits de détournements, querelles de clans, interprétation hasardeuse des textes et plainte en diffamation, tout y va et rien ne va au sein de la Chambre des métiers de l’Artisanat du Gabon. L'installation de la confusion a lieu sous le regard d’un ministre complaisant. Pascal Ogowe Siffon donne même l’impression de s’accommoder de la guerre ouverte que se livrent le président de la Chambre, Serge Hapita et la directrice générale, Rachel Ebaneth.
L'éviction le lundi 11 mars dernier de Serge Hapita de son poste de président de cette institution lors de l'assemblée générale extraordinaire en est la preuve. D’après plusieurs sources, Hapita serait pieds et mains liés tombé dans un piège savamment concocté par les personnalités dans la Chambre qui voulaient obtenir sa tête après que ce dernier ait demandé des éclaircissements sur la gestion financière de la subvention accordée par le gouvernement à cette entité.
Pire alors que depuis le mois de janvier un procès en diffamation oppose le désormais ancien président Serge Hapita à Rachel Ebaneth, la toujours directrice générale de cette institution, le ministre n’a pas trouvé judicieux de procéder à la suspension des deux protagonistes pour le bon fonctionnement de l’entité. « Nous sommes en droit de nous poser la question de savoir qu'est-ce qui justifie le silence de la tutelle dans cette affaire », s’indigne une source. Comment le ministre a-t-il toléré la présence de ces deux personnalités aux commandes de cette institution malgré leur litige dans les tribunaux sachant bien que cette affaire a un lien direct avec la gestion de la chambre des métiers ? interroge la même source.
« Il est évident que la gestion de cet établissement public par ces deux protagonistes allait altérer leur jugement dans la prise de décisions concernant les affaires de la chambre des métiers. Pascal Ogowe Siffon informé de ce litige judiciaire aurait dû suspendre de leurs postes Serge Hapita et Rachel Ebaneth, et les faire remplacer par un bureau provisoire en attendant la clarification de cette situation. La continuité du désordre actuel serait simplement le résultat du silence complice du ministre de tutelle. » commente Emmanuel Marcos Zue, le président de la CGPMEI.
Avant de poursuivre : "Vous savez, le potentiel industriel du Gabon est énorme, vaste et varié. Il est multisectoriel. Voyez vous, toute industrie mécanisée tire sa source de l'artisanat. Quand un pays dispose d'un potentiel artisanal de référence, il peut facilement développer son industrie mécanisée, c'est-à-dire transformer ses matières premières pour avoir des produits et disposer d'une bonne valeur ajoutée sur ses ressources. Aujourd'hui l'instabilité de la chambre nationale des métiers a atteint son paroxysme, par la faute de certains collaborateurs du ministre de l'Artisanat qui nourrissent à son insu des petits calculs d'arrière boutique. Il y a quelques jours le ministre a signé un document qui portait création du comité d'organisation des assises du secteur de l'artisanat. J'ai clairement émis des réticences quant à la signature de ce deuxième document que ses collaborateurs lui faisaient signer en l'espace de deux semaines, pour instruire les membres de la chambre nationale des métiers. J'ai été traité de tous les noms. Mais depuis le lundi 11 mars dernier, ces personnes ne sont plus autorisées à parler au nom de cette institution. Dans ce cas de figure, que faire ? Faut il encore faire signer un autre document au ministre, au vu de la tournure des événements. Je continue de dire que certains ministres doivent nettoyer leurs entourages. Les ministres doivent tirer les enseignements de l'action du Premier ministre qui n'a pas hésité, il y a un mois, à se séparer de son directeur de cabinet devenu trop encombrant. Et aujourd'hui tous les usagers disent du bien des résultats de ce changement intervenu à la primature. C'est honteux de constater que nous les partenaires nous n'avons pas l'occasion de voir le ministre de l'Artisanat en tout temps, ses collaborateurs les plus proches profitent de cette situation pour dynamiter nos actions qui sont salutaires pour le développement économique de notre pays. Toute la question est de savoir, pour qui roulent ces gens ? Quels intérêts défendent-ils »
Mr Bitoli,pour donner une information,il faut aller à la source,pourquoi n'avez vous pas été là lors de l'AGE?avez vous parcouru nos statuts? Connaissez-vous le fonctionnement des délégations de l'interieur? Je vous prie de bien vouloir convoquer un tour de table entre les élus de l'intérieur et le Président sortant.alors ce n'est que comme ça que vous pourriez faire la lumière de 2 ans de gestion de l'ancienne équipe en plus nul n'est né avec la Chambre au dos.
Mr bitoli :nos statuts disent quoi ? Eclairez nous vous qui aviez assisté à l'AG . Mr hapita jusqu'à preuve du contraire , a mené un combat dans l'ombre ,que personnes d'entre vous ne sais c'est domage que le chien retourne à ce qu'il a vomi vous trouvez normal ce qui c'est passé ce 11?
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