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Société

14 mois de salaires impayés : les agents de Téléafrica saisissent la justice contre la famille Bongo

IMG Le clan Bongo maintient volontairement les agents du groupe dans la misère.

« La pire honte de l'esclavage, c'est de rabaisser les hommes encore plus bas que les plus bas des animaux. » Cette citation de  Jean Van Hamme, romancier et scénariste belge de bande dessinée et de téléfilms, résume le mieux le drame qui a lieu, devant nos yeux, au sein du groupe TVSAT  Téléfrica.  Les agents du groupe TV SAT dont Téléafrica est le principal média, ont saisi,  depuis quelques mois,  la justice gabonaise afin que celle-ci connaisse et tranche le  litige qui les oppose à la famille Bongo propriétaire du Groupe. D’après plusieurs sources,  les agents exigent  le paiement de 14 mois de salaires.

 

Des pères et mères de familles jetés à la rue parce qu’incapables de payer leur loyer, d’autres malades sont décédés sans percevoir le moindre copeck, certains malades et ne sachant plus où loger  avaient  décidé d’élire domicile dans les locaux de la télévision au centre-ville. 

 

Un drame social, qui n’émeut ni Ali Bongo (actionnaire dans cette société), ni  sa sœur Pascaline Mferri Bongo.  Les enfants aînés d’Omar Bongo se fichent royalement du sort des employés d’une  télévision  qui pourtant, tout au long de ses années, s’est muée en   un instrument de propagande. La ligne éditoriale de Téléafrica ne consistant qu’à présenter les prouesses d’une famille  au point  de dégouter les  téléspectateurs et les possibles annonceurs.

 

C’est à la limite si les Bongo n’ont pour eux que du mépris et du dédain puisque ces derniers ne consentent même pas à donner suite à toutes les démarches visant à les rencontrer pour trouver une solution à ce chaos. Au tribunal, Pascaline  Bongo se serait fait représenter par un de ses avocats lequel,  à partir des éléments liés à la  forme,   a réussi à faire  reporter le jugement de  l’affaire. Prolonger un peu plus le calvaire des agents.

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