Elle était jusqu’ici une force en attente implantée sur le sol gabonais. L’armée française change de configuration. Le mardi 9 juillet dernier, une école d'administration militaire a été inaugurée au sein du Camp de Gaulle. La base militaire située dans le premier arrondissement de la commune de Libreville abritera en outre, une académie de protection de l’environnement. Cette académie est destinée à former des cadres notamment à la lutte contre le braconnage ou le combat dans la jungle, ont relevé les autorités militaires françaises.
Un changement de configuration de la base militaire française qui se veut, d’après la France, le symbole d'un "nouveau partenariat" de formation. "Ce transfert est une volonté partagée de nos deux présidents qui ont décidé (...) de faire du camp général de Gaulle un pôle de formation mixte" a déclaré le général Régis Colcombet, directeur de la coopération de la sécurité et de défense du ministère français des Affaires Etrangères, lors de la cérémonie d'inauguration de l'Ecole d'administration des forces de défense de Libreville (EAFDL).
Des écoles sous commandement gabonais
C’est l’autre particularité de cette mutation. Les deux écoles seront dirigées par des officiers supérieurs gabonais actant, d’une certaine manière le retrait progressif de l’armée française au Gabon. La France s’inscrit de ce fait dans un processus d'une présence de moins en moins importante.
Quelle que soit sa forme, le 6ème BIMA est une armée d'occupation. Ce qui vient de se passer, c'est que cette armée va désormais être autorisée à prendre ses aises dans notre jungle et à prendre en otage des pans entiers de notre territoire, avec la possibilité d'y installer des bases militaires secrètes dotées d'armes de destruction massives.
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