Quelques heures après l’ouverture de la campagne sur le référendum, de partout dans le pays des voix se font entendre sur un vote en faveur ou contre le projet de Constitution. Actrice de la société civile, Sandrine Souah Akerey vient de se prononcer en faveur du « oui » et s’en explique. Lecture.
Dans un pays où règne la liberté d'expression, la tolérance et la paix, les points de vu se discutent mais ne doivent en aucun cas pousser les concitoyens à se regarder en chiens de faïence.
A la lecture de la nouvelle Constitution proposée, des dispositions m'ont paru courageuses et indispensables à la construction d'une nation, notamment:
De la candidature à l'élection du président de la République:
- il faut être de nationalité gabonaise;
- il faut être né(e) au moins d'un parent gabonais;
- il faut parler au moins une langue nationale;
- les descendants du président sortant ne pourront plus se présenter immédiatement...;
De la question d'un premier ministre:
- seul le président qui est élu, endossera toutes les responsabilités gouvernementales;
Des anciens présidents de la République:
-les anciens présidents de la République, après leur mandat, deviendront membres du Conseil Constitutionnel. (Je n'oublie pas que la loi n'est pas rétroactive, donc cela s'appliquera qu'à partir de la prochaine élection du président de la République).
A la lecture de ces quelques dispositions, il me semble, sans nul doute, que cette nouvelle Constitution est une avancée pour un Gabon meilleur. De plus, à l'observation des expressions libres des uns et des autres qui appellent soit à voter oui, soit à voter non, je relève que notre pays est sur la voie d'une nouvelle naissance.
Comme il est souvent dit: "Au commencement était la parole..."C'est au nom de mon engagement citoyen, que pour le référendum Constitutionnel,
Je dis oui !
Sandrine Souah Akerey,
Présidente de WAKE UP AFRICA
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