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Roulées dans la farine par la société ETI Cars : les victimes appellent les autorités de la Transition à la rescousse

IMG Les voitures promises par l'entreprise n'ont jamais été livrées.

Ayant procédé à l'achat des voitures à l’étranger par l’entremise de la société ETI-Cars, des usagers se sont fait arnaquer par l’entreprise qui a fermé ses portes à la suite du coup d’Etat militaire.

 

Comme BR Sarl, une entité de microfinance qui a amassé des milliards de FCFA des usagers et qui a pris la poudre d’escampette, ETI-Cars semble avoir procédé de la même manière. Créée par des proches de la Young Team en prison aujourd'hui, ETI-Cars se proposait de faciliter les transactions pour l’achat des véhicules à l’étranger.

 

Sauf que plus d’un après, plusieurs clients d’ETI-Cars ne sont pas entrés en possession de leurs véhicules. Et l’entreprise, qui avait, pourtant, ses bureaux à Libreville, a fermé ses portes. Si sa patronne, Jessica Boudianguela, est en prison, les clients, qui disent avoir porté plainte, doutent que ses ennuis judiciaires aient un lien avec ETI-Cars, mais plutôt de sa proximité avec la Young Team. Puisqu’elle a été mise sous mandat de dépôt au lendemain du coup d’Etat militaire du 30 août dernier. Et c’est depuis cette date que les clients n’ont plus des nouvelles de cette dernière.

 

Flouées par l’entité ETI-Cars, les victimes, qui ont régulièrement dénoncé ces actes par voie de presse, ont adressé des correspondances aux plus hautes autorités. S’ils reconnaissent être responsables de leur situation, ils accusent aussi l’Etat d’avoir fait preuve de laxisme dans les procédures de délivrance des documents de création de cette entité. « C’est l’Etat qui a donné l’autorisation à ETI-Cars, afin d’exercer au Gabon. Nous sommes à une période très sensible. Nous ne voulons pas faire une grève, mais nous demandons au Président de la Transition de se pencher sur cette situation », ont-ils déclaré.

 

« Nous étions confiants au regard du tapage médiatique fait par la société. Nous avons lu et accepté les contrats qui avaient été proposés. Nous étions rassurés qu’une telle entité ne puisse fonctionner sans fiche circuit. Mais grande a été notre surprise de savoir qu’ETI-Cars était simplement une société fictive », raconte Chris Ndong, le porte-parole du collectif des victimes.

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