Saliou Mouhamed Ali, ancien directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo Ondimba.
L’ouverture du procès du « Clan Bongo Valentin », ce lundi 11 novembre à Libreville, a été marquée par un premier incident notable : l’absence de Saliou Mouhamed Ali, ancien directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo Ondimba, officiellement retenu pour raisons médicales. Cette absence a immédiatement attiré l’attention et provoqué la suspension de l’audience dès les premières minutes.
C’est l’absence remarquée par les avocats de l’accusé qui a déclenché cette interruption. Ceux-ci ont exigé, avec insistance, la présence de leur client au tribunal afin que la procédure puisse se dérouler dans le respect du droit à la défense. La Cour, confrontée à cette situation inhabituelle, a suspendu l’audience pour clarifier les motifs de non-présentation.
À la reprise, le directeur de la prison via un courrier a indiqué que Saliou Mouhamed Ali ne pouvait pas être extrait pour raisons médicales et qu’il avait eu un malaise la veille , sans doute lié au stress du procès. Dans le courrier, le DG de la prison a ajouté, que le prévenu sera présent à l’ouverture de l’audience de mercredi. Une justification et des informations qui ont apaisé partiellement les tensions. En parallèle, son frère Abdul Oceni Ossa et les autres accusés étaient bien présents.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires
