Le somptueux hôtel particulier Pozzo di Borgo.
Le prestige gabonais à Paris a désormais un prix : 120,4 millions d’euros. Et si Libreville ne trouve pas la somme dans les trois mois, c’est le marteau du commissaire-priseur qui viendra frapper plus fort que celui de la justice. Comme quoi, quand le trésor public est vide, même les palais dorés finissent par clignoter « à vendre ».
L’affaire ferait rire si elle ne faisait pas pleurer les contribuables. Le somptueux hôtel particulier Pozzo di Borgo, l’un des joyaux diplomatiques du Gabon à Paris, risque de finir sur le trottoir des enchères à deux pas des Invalides. Autant dire qu’après avoir perdu la crédibilité, le pays s’apprête à perdre son adresse chic. Les héritiers de Guido Santullo, l’homme d’affaires italien décédé en 2018, ont sorti les grands moyens : commandement de payer valant saisie immobilière, daté du 9 octobre 2025. Une procédure à la bougie, oui, mais cette fois, ce n’est pas pour prier c’est pour vendre.
Quand l’État joue à cache-cache avec les créanciers
Libreville, pris les mains dans les poches, fait semblant de ne pas entendre le chronomètre. « Nous avons interjeté appel », disent les avocats de l’État, comme si les tribunaux français allaient soudain oublier 120 millions d’euros de dettes. Mais voilà, l’audience est fixée à janvier 2026, et les créanciers n’attendront pas que le Père Noël gabonais passe avec son traîneau d’arguments juridiques. Pendant ce temps, la diplomatie gabonaise regarde vers le ciel ou plutôt vers les lustres du salon Pozzo di Borgo, qui risquent d’être démontés pièce par pièce.
Un protocole d’accord signé à l’encre de la naïveté
Le cœur du scandale ? Un protocole d’accord signé le 26 janvier 2024, sous l’ère du juriste Jean-Paul Komanda, alors premier président du Conseil d’État. Ce brave homme, sans doute pris d’un élan de générosité républicaine, aurait accepté que le Gabon verse 90 millions d’euros en trois mois à Santullo-Sericom. Résultat : Komanda dégommé, accusé d’avoir « bradé les intérêts de la République » comme si c’était nouveau que la République se brade elle-même. « Quand le poisson pourrit, c’est toujours par la tête », dit un proverbe bantou. Eh bien ici, même la tête du protocole a fini au rebut.
Pozzo di Borgo : de Karl Lagerfeld à “Ali Laguerre”
Ironie de l’histoire : le Pozzo di Borgo fut autrefois la demeure de Karl Lagerfeld, avant de devenir le joujou immobilier du couple Ali et Sylvia Bongo en 2010. Sous Ali, on y organisait des réceptions feutrées où les murs transpiraient le luxe et la République s’habillait en Dior. Aujourd’hui, on s’y prépare à accueillir… les huissiers de justice. De la haute couture à la haute facture : voilà la vraie transition.
Le général-président Brice Clotaire Oligui Nguema, lui, aurait voulu vendre le bien entre 200 et 400 millions d’euros, selon Africa Intelligence. Un joli pactole pour renflouer les caisses. Mais quand les finances publiques sont à sec, on ne négocie pas avec LVMH on supplie le juge de ne pas vendre à la sauvette. Et pendant qu’à Libreville on fait des réunions « d’urgence », à Paris, les héritiers Santullo affûtent déjà leurs bougies.
Quand le prestige devient hypothéqué
Ce n’est plus une affaire, c’est un symbole. Le Pozzo di Borgo, vitrine du prestige gabonais à Paris, s’apprête à devenir le premier bien diplomatique vendu pour cause de surendettement politique. Un peu comme si la République mettait en gage sa carte de visite pour payer les notes du tailleur. Et dans ce théâtre d’absurdité financière, chacun joue son rôle : Les anciens dignitaires crient à la trahison, les nouveaux promettent de sauver l’honneur, les créanciers, eux, comptent les jours et les intérêts composés.
Même le marbre finit par se fissurer
Le Gabon a beau s’accrocher à ses symboles, la réalité économique frappe comme une gifle bien calibrée. On ne gère pas un pays comme un salon d’apparat : un peu de poudre de marbre sur des comptes dans le rouge, et voilà comment on finit par vendre la porcelaine d’État. « Quand on n’a plus de sel, on vend la marmite », disait ma grand-mère. Le problème, c’est que Libreville n’a plus ni sel, ni marmite seulement un hôtel particulier en guise d’épave dorée.
Pozzo di Borgo a été un joyau, Santullo réclame ses millions, Komanda a signé trop vite, Oligui veut vendre trop cher. Et le Gabon risque de repartir sans rien. Si le Pozzo di Borgo tombe sous le marteau, il ne restera plus au Gabon qu’à rebaptiser son ambassade « Hôtel des Ventes de la République ».
Pour que le Gabon paye cette dette, un audit intégral sur les recettes tirées de l'exploitation abusive du pétrole et d'autres matières premières depuis et bien avant 1960 soit effectué et tous les bénéficiaires et corrompus de la France jetés en prison. Sinon, les panafricanistes vont exiger cette immense richesses à Emmanuel MACRON une fois qu'il aura atterri à l'aéroport international Léon MBA le 13 novembre 2025. Faire large diffusion de cette stratégie de récupération des biens du peuple Gabonais acquis illicitement par la France néocoloniale.
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