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Politique

Procès d’un coup d’Etat « imaginaire » à Paris : Gnamankala veut en découdre avec Wilfried Okoumba

IMG Wilfried Okoumba ( à gauche) accusé de diffamation par Bernard Gnamankala.

Le général Bernard Gnamankala, membre du CTRI et Directeur Général de la Documentation et de L'immigration (DGDI) a porté plainte au tribunal de Paris, en France, contre Wilfried Okoumba, pour diffamation. Cette affaire donnera lieu à un grand déballage public, d'autant plus que l'intimé Okoumba entend se montrer bavard. A Libreville, comme à Paris, ainsi que dans le reste du monde, on attend, avec impatience, la tenue de ce procès.

 

Le Directeur général de la Documentation et de L'immigration, le Général de police Bernard Gnamankala a porté plainte contre Wilfried Okoumba pour diffamation, au tribunal de Paris. Cette diffamation repose sur de graves accusations portées contre le requérant soupçonné, par Wilfried Okoumba, de préparer un coup d'Etat, aux fins de déposer le Général-Président Brice Clotaire Oligui Nguema.

 

Dans ses audios à charge, Okoumba avait déclaré que le Général Gnamankala était en intelligence avec des forces ennemies et sa position de patron de la DGDI devait faciliter l'entrée des mercenaires au Gabon, en vue de l'exécution de ce complot. Touché dans sa réputation d'homme fidèle et loyal qui, aux premières heures du coup de Libération du 30 août dernier, Berny, comme l'appellent ses familiers, a donc décidé de porter plainte contre le sieur Okoumba.

 

Au tribunal de Paris où la plainte a été jugée recevable, l'heure est à la préparation de son enrôlement en vue de la tenue du procès. Lorsqu'il a eu cette information, l'agité de Blois Chambord a transpiré à grosses gouttes, malgré l'hiver qui a commencé en France. Et pour montrer la ténacité de sa témérité, cet entêté s'est fait fort de diffuser un audio annonçant à la terre entière, qu'il a été attrait devant les tribunaux de Paris par le Général Bernard Gnamankala.

 

Dans sa réaction épidermique de lundi 14 octobre dernier, Okoumba Kamitatou, « Lénine » de Blois Chambord, pardon, d'Andjogo, s'est dit disposé à se présenter à ce procès. A condition, a-t-il prévenu, que le Général-Président Oligui Nguema se fasse entendre, que les témoins suivants viennent déposer à la barre : le directeur de cabinet du requérant, Ali Bongo Ondimba, Yann Ghislain Ngoulou, Noureddin Bongo Valentin, le Lieutenant-colonel Césaire Kourakou, Lambert-Noël Matha, le colonel Frédéric Bongo Ondimba, Sylvia Bongo Ondimba, Bernard Gnamankala lui-même aussi.

 

Actions psychologiques et menaces

Et comme il fallait s'y attendre, l'agité de Blois Chambord a juré de se montrer bavard, menacé de « dépouiller » son contradicteur Bernay dans les jours à venir et contre qui il entend, lui aussi, déposer une plainte à son tour, pour « tentative d'assassinat ». A propos de ce dernier petit chantage, pourquoi l'agité de Blois Chambord a-t-il attendu tout ce temps sans déposer sa plainte au tribunal de Paris ? Toutes ces petites actions psychologiques, assorties de menaces, n'ont pour dessein que de cacher la peur qui étreint ce grand garçon au rationnel étriqué et brumeux.

 

Ce qui est sûr, c'est que ce procès aura bel et bien lieu. Même si l'agité de Blois Chambord – qui lit dans la boule de cristal – a déclaré qu'il va le gagner et que le requérant va lui payer cher, au motif qu'il entend se porter partie civile.

 

Okoumba s'est trop amusé au bord de la Seine en humiliant des pères et des mères de famille. Y compris le Général-Président Oligui Nguema. La tenue tant attendue du procès de Paris donnera lieu à un grand déballage public. Toutes les personnes dont il demande la comparution sont celles qui lui auraient donné des informations sur la préparation d'un coup d'Etat contre le Général-Président Oligui Nguema par le membre du CTRI qu'est Bernard Gnamankala ?

 

Ce jour-là, l'intimé Okoumba devra apporter toutes les preuves de ses allégations.

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