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Société

Les ex-employés de Top Bendje dans la misère : Ndaot Rembogo, ce cynique personnage

IMG Me Séraphin Ndaot Rembogo refuse de payer les droits des ex agents de Top Bendje.

Il n’est pas dépourvu d’argent. Ceux qui connaissent la fortune de l’homme disent qu’il est dans le gotha des personnalités les plus fortunées de la capitale économique. Il n’y a donc pas de raison, si ce n’est de la méchanceté gratuite, qu’à ce jour, Me Séraphin Ndaot Rembogo soit en incapacité de régler l’ensemble des droits des agents licenciés de Top Bendje. Une télévision et radio émettant de Port-Gentil dans laquelle les ex-agents ont consacré plusieurs années de leur carrière.

 

Las d’attendre une éventuelle réponse favorable, les ex-employés sont montés, la semaine dernière, au créneau, afin d’exiger, dans l’immédiat, le paiement de leurs droits. Pour ce faire, ils ont pris d’assaut le siège du média où ils ont organisé un concert de casseroles. D’après les agents, tout dans cette entreprise n’était qu’opacité et illégalité. En attestent les manquements graves dans la gestion du personnel de la radiotélévision. Le personnel travaillait sans contrat de travail. Mieux, l’entreprise ne payait pas les impôts, encore moins les cotisations sociales à la CNSS.

 

« Quelqu’un qui se dit avocat n’a même pas pu nous remettre un simple certificat de travail, c’est décevant. Il fait croire à certains qu’on a été payé, mais rien. On a des enfants à l’école, des loyers à payer et notre santé et notre nourriture à assurer, mais jusqu’à présent on n’a rien reçu. Il veut qu’on s’immole ? », s’interroge un agent au bord du désespoir.

 

Comble du cynisme, le processus de conciliation entamé avec le top management de ce média a finalement accouché d’une souris. « Voilà trois ans que nous réclamons nos droits. Doit-on appeler le CTRI pour qu’un homme de droit puisse respecter la loi vis-à-vis de ses anciens employés ? », s’est questionnée l’ex-rédactrice en chef de Top Bendje, Susie Imandza Migueli. Et de poursuivre : ‹‹ Président du Conseil national de la démocratie, il y a quelque temps, président du PDS, payez nos droits. Vous vivez tranquillement dans votre domicile, mais nos charges ne s’arrêtent pas ››.

 

Les ex-agents de Top Bendje invitent la ministre de la Communication et des Médias à réagir : « Autant, vous vous êtes battue pour restaurer la dignité des agents d’Africa Numéro un, autant, vous devez prendre ce dossier à bras-le-corps. C’est étonnant de voir que le promoteur, qui a une connaissance du droit, puisse se comporter ainsi. On a des enfants à l’école, des loyers à payer, notre santé et notre nourriture à assurer ».

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