L’Inspecteur général a récemment bouclé une opération de contrôles des structures sanitaires privées et publiques dans le Grand Libreville. Sur la trentaine de structures sanitaires privées contrôlées par Martin Essono Ndoutoumou et ses équipes, il est à relever que 30% des établissements sanitaires privés ne détiennent pas de documents techniques émanant du ministère de la Santé. Lesquels documents les autorisent à exercer en toute légalité la médecine sur le territoire gabonais.
Cette vaste campagne d'intensification de contrôles des structures sanitaires privées et publiques est, selon l'Inspecteur Général, retenue comme une action forte dans la feuille de route du ministère de la Santé.
Les contrôles concernant les structures sanitaires privées portent sur : la vérification de l'agrément technique de la structure, l'autorisation d'exercer pour le personnel expatrié exerçant dans les structures sanitaires privées et les conditions d'hygiène. " Il est constaté un taux élevé d'expatriés qui travaillent sans respecter de la réglementation en vigueur dans les structures sanitaires privées. Pire, 30% des structures sanitaires privées n'ont pas de statut juridique. », se désole l’inspecteur général.
« Au niveau du public nous avons pu visiter inopinément deux structures et nous avons relevé certains dysfonctionnements liés aux questions d’arrivées tardives des personnels sur leur lieu de travail, l'absentéisme, des problèmes organisationnels dans la prise en charge des patients » souligne Martin Essono Ndoutoumou avant d'affirmer que des pistes de solutions sont en étude.
Habilité à procéder aux contrôles des structures sanitaires privées et publiques, l’Inspection Générale des services de santé ( IGSS), dans un souci de renforcement des capacités, a également initié en interne des formations dans le contrôle desdites structures.
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