Annoncée en grandes pompes, cette opération visait à mettre fin à l’accumulation des déchets ménagers dans les rues de la capitale et notamment dans le 6 e arrondissement de la commune de Libreville, lieu de son expérimentation. A cet effet, la société en charge de la collecte des ordures, Clean Africa, avait lancé une campagne de sensibilisation visant à inviter les populations à désormais sortir leurs déchets à partir de 18 heures afin que les véhicules et les équipes de la société Clean Africa procèdent au ramassage, trois fois par semaine, sur les voies principales dudit arrondissement.
Lors de sa campagne de sensibilisation, Clean Africa avait également annoncé le retrait des bacs à ordures dans les grands carrefours et autres ruelles. Les populations étaient invitées à garder les déchets dans leurs domiciles jusqu’au jour du ramassage des ordures.
Sauf que c’était mal compter avec l’incivisme des populations et l’absence de sanction. Conséquence, les ruelles et grands carrefours du sixième arrondissement sont, depuis quelques semaines, bondés de déchets. Les populations ne respectent pas les consignes les invitant à sortir les ordures de leurs domiciles à des jours et heures précis.
Pire, en l’absence de bacs à ordures, les déchets s’accumulent au point d’enlaidir la ville en plus de constituer des foyers pour les microbes et autres germes. Le retour des pluies n’arrange pas la situation. Les eaux entrainent les ordures sur les chaussées à défaut de boucher les caniveaux.
Face à cette situation, Clean Africa est invitée à réajuster le tir. Cela passe par un mécanisme plus adapté aux réalités du terrain mais surtout aux mentalités rétrogrades des populations. A défaut, il faudra appliquer des sanctions.
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