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Sa candidature invalidée : le prétendu patron de REAGIR tombe de haut !

IMG La candidature de François Ndong Obiang invalidée.

À quelques semaines des législatives, François Ndong Obiang, membre du gouvernement et prétendu grand manitou de REAGIR, a découvert à ses dépens que prestige, portefeuilles et statuts ministériels ne suffisent pas à acheter l’inviolabilité. Par sa décision n°098/CCT du 6 septembre 2025, la Cour constitutionnelle de la Transition a purement et simplement invalidé sa candidature pour le deuxième siège du deuxième arrondissement de Libreville. Ouille.

 

À l’origine de ce revers humiliant : Lionel Ella Engonga, député de la Transition et candidat indépendant, qui n’a eu besoin ni de chantage ni de réunions secrètes pour démontrer l’évidence : REAGIR est un parti en proie à un bicéphalisme patent, incapable de s’entendre sur un simple candidat. Déjà en mars, la Cour avait tiré la sonnette d’alarme. Mais apparemment, certains gourous de REAGIR pensaient pouvoir se moquer de la loi comme on se moque d’un mauvais chroniqueur politique. Erreur fatale.

 

La haute juridiction n’a eu aucun scrupule. Dans ses attendus, elle rappelle le caractère contraignant de ses décisions et casse net la candidature du ministre-candidat. Le message est clair : la Constitution n’est pas une peluche qu’on peut tripoter à sa guise. Ni statut ministériel, ni réseaux, ni surnoms flatteurs il faudra désormais compter avec le cadre légal.

 

Pour François Ndong Obiang, le résultat est désastreux. Ses ambitions électorales s’évaporent, sa stature de leader interne s’effrite et son image se retrouve éclaboussée par le ridicule. Ajoutez à cela l’exclusion prononcée par son propre parti en novembre 2024 pour manquements graves aux statuts et vous obtenez le portrait d’un homme politique qui, malgré ses airs de géant, se révèle plus fragile qu’une feuille de papier.

 

Mais au-delà de l’humiliation personnelle, cette décision est une claque magistrale pour tous ceux qui croient qu’un ministère suffit à faire autorité. La Cour constitutionnelle a prouvé qu’un « petit Poucet » malin et déterminé peut faire tomber l’ogre le plus encombrant. C’est un rappel brutal : la légitimité ne s’achète pas, elle se mérite. Et dans un parti divisé, aussi puissant qu’un château de cartes, la crédibilité électorale s’effondre au premier vent de justice.

 

En fin de compte, le 6 septembre restera comme le jour où la loi a ridiculisé l’arrogance. Dans le grand théâtre politique gabonais, François Ndong Obiang a appris à la dure qu’être ministre ne protège ni des échecs, ni du ridicule, ni d’un petit Poucet déterminé à défendre le droit.

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