Un an déjà à la tête du ministère des Affaires étrangères, Michel Régis Onanga Ndiaye peine à mettre de l’ordre dans ce département où les agents revendiquent le paiement de la Prime de servitude diplomatique (PSD) non reversée depuis plusieurs trimestres, de meilleures conditions de travail et la régularisation de leurs situations administratives.
Conséquences, le 12 août dernier, le Syndicat des agents des Affaires étrangères (SAAE) a lancé une grève d’avertissement de 72 heures. Selon les leaders de ce syndicat, cette grève pourrait perdurer si le patron de cette administration, Michel Régis Onanga Ndiaye, ne trouve pas de solutions à plusieurs points qui fâchent. A l’exemple du non-paiement de la Prime de servitude diplomatique (PSD), l’amélioration des conditions de travail, la régularisation des situations administratives, le transport des agents.
C’est, en tout cas, ce qu’a laissé entendre Diego Moudziegou Bokara, vice-président du SAAE. « Nous sommes allés en pourparlers, mais ils n’ont jamais abouti. Lorsqu’on élabore un document d’ensemble, à l’exemple du texte organisant les Affaires étrangères, ils bottent en touche. On n’a même pas la copie du rendu. On travaille ensemble, mais le contenu n’est pas à la portée du syndicat », a-t-il dénoncé.
Et de poursuivre : « Nous ne sommes pas des politiciens. Ils veulent jouer à ce jeu qu’on a connu dans ce pays. Ils veulent faire penser que les syndicalistes vont à la soupe. Nous ne voulons pas de ça. Nous voulons que la base puisse bénéficier de tous les avantages. S’il y a des avantages à donner, il faut qu’ils soient pour tous les agents ».
« A ce jour, on est à trois ans de revendications maintenant. 14 trimestres sans la PSD. Nous avons un statut particulier qui n’a jamais été pris en compte depuis 24 ans. C’est tout cela qui nous amène à cette démarche », a-t-il conclu.
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