Une note d’intérim qui en dit long sur la gestion catastrophique en cours à l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA). Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, actuel directeur général de cette entité, est une fois de plus absent de son poste. Où va-t-il ? Que cherche t-il à l’extérieur du pays ? Nul ne s’aurait apporter une réponse à ces interrogations tant les voyages répétés du patron de l’AGASA à l’extérieur du pays sont frappés d’opacité.
Sauf que cet homme, toujours en villégiature, a semble-t-il décidé d’entraîner l’AGASA dans la paralysie en confiant la gestion de l’intérim à une simple délégué qualité qui a rang et prorogative de chef de service alors que ladite entité dispose d’un directeur général adjoint en la personne de Guy Oscar Sadibi Mapangou.
La preuve, s’il en était encore besoin, de la guerre ouverte que livre Jean Delors à son collaborateur direct. Pas question que cet officier de l’Armée nommé en Conseil des ministres par le Chef de l’Etat parvienne à mettre en exécution les actions visant à redresser une structure plongée dans l’inertie et la corruption. Ce qui explique l’acharnement du directeur général de l’AGASA à l’endroit de son adjoint lorsque celui-ci procéda, il y a quelques semaines, au démantèlement d’un réseau de vente illégale d’eau en sachets. Alerté par les populations et soucieux de protéger la santé de ces derniers, Guy Oscar Sadibi Mapangou n’avait pas hésité à descendre sur le terrain afin de faire fermer les structures illégales. Mal lui en a pris, puisque depuis la France où il séjournait Jean Delors Biyogue Bi Ntougou va pondre un communiqué visant à désavouer publiquement son collaborateur.
Sauf que cette sortie publique va immédiatement se retourner contre le DG de l’AGASA. L’opinion va découvrir que celui qui se cache derrière « le non respect des procédures » pour lancer une cabale ordurière contre son collaborateur était en réalité un directeur général « fantôme » plus préoccupé à soigner son image qu’à faire fonctionner l’AGASA.
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