Même s’il a pu obtenir, 24 heures après le déclenchement de la grève générale illimitée, une suspension, Léod-Paul Batolo se sait, désormais, fragilisé en plus d’être dorénavant assis sur une chaise éjectable. Il s’est, très vite, rendu compte que les menaces de licenciement, les intimidations, et même, la campagne dénigrante de « sa presse » contre les syndicats n’ont pas eu raison de leur détermination à mener jusqu’au bout le combat pour leur dignité.
Après le fiasco des pourparlers entre Batolo et les partenaires sociaux, le gouvernement gabonais, à travers le ministre des Mines, Gilles Nembe, avait décidé de reprendre le dossier en main. Sauf que, très vite, là aussi, c’est laisser tout aller à la débandade. La coalition syndicale a, immédiatement, fustigé l’incapacité du membre du gouvernement à mettre en place un cadre adéquat pour trouver des solutions aux revendications posées dans le cahier des charges. Lesquelles se rapportent, entre autres, aux licenciements abusifs (cas des agents de la carrière) ; les sanctions arbitraires et excessives ; le plan de carrière des agents bloqué en catégorie depuis plusieurs années ; les intérims non-formalisés ; les intérims et avenants au contrat de travail en violation de la convention collective ; les accusations et emprisonnements des travailleurs sans preuve formelle et sans respect de la procédure judiciaire.
Conséquence, la coalition des syndicats a décidé d’entrer en grève générale illimitée. Cette grève, indiquait la coalition des syndicats, sera effective sur les deux grands sites (Owendo et Moanda). Afin de respecter la loi, les partenaires sociaux avaient annoncé la mise en place d’un service minimum sur certains sites. Les sites non-retenus pour ce service minimum seront, tout simplement, fermés, rajoutent-ils.
Léod-Paul Batolo en panique
A l’annonce de la quasi-paralysie des activités aux conséquences financières énormes pour Comilog et sa maison mère Eramet, le sang de Léod-Paul Batolo n’a fait qu’un tour. Des sources internes révèlent qu’il n’a cessé de recevoir des coups de fil Christel Bories, la PDG du groupe Eramet, pour éviter l’arrêt des activités. Panique à bord. Les directeurs et autres cadres qui brillaient sur les réseaux sociaux, en affirmant haut et fort qu’il n’y avait pas de crise à Comilog, tout en jouant au Golf, n’avaient plus d’autre choix que de raser les murs. Et dire à la presse arrosée par Batolo, que cette dernière a, une fois de plus, voulu vendre à l’opinion la thèse d’un acharnement contre leur « ange » Batolo. Mais toutes ces fadaises n’ont en rien fait reculer les agents qui ont suivi, dès le premier jour de grève, le mot d’ordre de grève. C’est quasiment la queue entre les jambes que les membres de la direction générale ont négocié une suspension du mouvement.
Si au cœur de cette crise, Léod-Paul Batolo avait reçu le soutien de Christel Bories, le PDG du groupe Eramet, il va sans dire que la patronne du groupe français ne peut cautionner des pertes considérables dues à la grève générale illimitée encore moins un climat délétère. Il faudra donc, à un moment ou à un autre, songer à son départ.
Magasinier 1- Licence en logistique et tansport 3ans magasin au wendo comilog ( inventoriste) 2 ans magasin setrag au wendo( chef inventorists) Aujourdhui sans emploi ( assis a la maison jusqu'a nos jours )
Magasinier 1- Licence en logistique et tansport 3ans magasin au wendo comilog ( inventoriste) 2 ans magasin setrag au wendo( chef inventorists) Aujourdhui sans emploi ( assis a la maison jusqu'a nos jours )
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