Nestor Mbou, président de la CNLCEI.
On se demande toujours l’utilité de maintenir, dans ce pays, cette institution. Censée être un outil efficace dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illite (CNLCEI) ne sait que faire parler d’elle dans le registre des guerres de clans, des tensions, des nominations et surtout dans l’octroi des primes à la tête du client.
Dans sa livraison du vendredi 27 septembre dernier, le journal, Le Soleil, n’a pas manqué de dénoncer les tensions qui règnent, actuellement, entre Nestor Mbou, le président, et la Secrétaire générale, Clémence Eliane Aniamatsie Mbele. Le président de la CNLCEI a décidé de ne confier aucun dossier sérieux à sa collaboratrice, au point que cette dernière passe ses journées de travail à se tourner les pouces. Le bon vieux Nestor Mbou ne veut surtout pas que ses petites combines transpirent au sommet de l’Etat. Du coup, explique Le Soleil, il a préféré ne travailler qu’avec le directeur financier, qui lui répondrait au doigt et à l’œil. Ambiance !
La sorcellerie de Nestor Mbou va plus loin, puisqu’il engagerait toutes les procédures inhérentes à la structure sans y associer la SG. C’en est trop pour Clémence Eliane Aniamatsie Mbele qui, d’après nos confrères, s’est rapproché d’un cabinet d’avocats, aux fins de porter l’affaire du côté du tribunal administratif. Chaud devant !
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