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Régies financières en grève, un seul mot d’ordre : Restez chez vous !

IMG La Fecoref se radicalise.

C’est le sens de l’appel lancé hier par la Fecoref. Le regroupement syndical fustige le mutisme du gouvernement face aux revendications posées.

Ils viennent de passer à la vitesse supérieure en radicalisant davantage le mouvement de grève déclenché le 13 juillet dernier.  La Fédération des collecteurs des régies financières (Fecoref) a appelé les agents des mamelles de l’Etat à rester chez eux eu égard à la non-satisfaction  des points de revendications posés sur la table du gouvernement.  C’était à l’occasion d’une déclaration de presse, donnée hier mardi 21 juillet.

 

Jean.D Mbatsi Bayonne (Douanes), Richard Mbagangoye (Douanes), Davy Mounguenguy (Trésor public), Nicaise Otounga (Hydrocarbures) et Sylvain Ombindha Talheywa III  ont, en plus de  réaffirmer le mot d’ordre de grève générale illimitée, annoncé la tenue d’un service minimum restreint de 8 à 10 heures. 

 

Les membres de la Fecoref accusent ouvertement le gouvernement de faire preuve d’immobilisme et d’occulter  les  problèmes névralgiques en rapport avec la carrière des agents. En l’occurrence ;  la régularisation des situations administratives, la publication des résultats des audits des primes et des effectifs réalisés en 2018, l’amélioration des conditions de travail et le respect des engagements contractés envers les agents.  «  Pendant que les partenaires sociaux s’évertuent à rappeler qu’il y a dans les régies financières, des agents qui totalisent plus de 5, 8 voire 10 ans de carrière sans être intégrés dans la fonction publique, le gouvernement ironise en nous faisant passer pour des enfants gâtés et en voulant nous opposer au reste des gabonais » dégaine Sylvain Ombindha Talheywa III, deuxième vice-président et porte-parole de la Fecoref.   

 

Avant de rajouter «  qu’en plus de ceux qui ne sont pas intégrés, il y a aussi la grande masse des non reclassés après stage dans les grandes écoles. Leur situation était déjà pendante avant que ne soit prise et appliquée la décision de geler les situations administratives au mépris de la règle de la non-rétroactivité des normes légales ».  Comment dans de telles conditions prétende relancer l’économie du pays ?  Le gouvernement y parviendra t-il avec des régies financières démobilisées, désarticulées et démotivées ? Interroge le regroupement syndical.

 

 

 

 

 

 

 

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