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(Politique) Yama et ses compagnons de lutte lancent : Le « Front des Citoyens pour la Transparence Électorale »

IMG Le FCTE lors de la conférence de presse.

Le Gabon a encore frappé fort, et cette fois, ce n’est pas dans l’arène du football, mais dans le monde de la politique et de la transparence électorale. Lors d’une conférence de presse donnée le  22 novembre dernier,  Jean Remy Yama, président de la nouvelle plateforme, a annoncé un changement radical pour leur mouvement. Exit le « Front du non objectif », vive « le Front des citoyens pour la transparence électorale (FCTE) ». Un nom évocateur, n'est-ce pas ? Car après tout, qui ne voudrait pas d’une transparence électorale digne de ce nom dans un pays où les urnes semblent parfois être plus mystérieuses que les manuscrits du Vatican ?

 

Le FCTE, dirigé par la toujours fraîche Marie-Joselle Pélagie Itsana, incarne une « révolution » qui promet de redonner aux Gabonais un sens de la démocratie… enfin, c’est ce qu’ils espèrent. Yama, dans une déclaration qui ferait pâlir d’envie tout stratège en communication, a expliqué que ce changement symbolise « le début d'une lutte pour une transparence électorale accrue ». Car, c'est bien connu, au Gabon, les élections sont une tradition bien installée… de mystère et de surprises. Mais bon, qui ne rêverait pas d’une élection où tout serait, disons, un peu moins étonnant ?

Le timing de cette annonce est aussi impeccable qu’un feu d'artifice en plein jour. En effet, juste après un référendum. Le FCTE se positionne comme le chevalier blanc de la démocratie gabonaise. La mission ? Garantir l’intégrité des scrutins. Parce que, comme Jean Rémy Yama l’a si bien précisé, « la transparence électorale est un enjeu démocratique central ». Pour sûr, personne n’aurait pu le formuler mieux : tout le monde adore la transparence… sauf quand il s'agit de comprendre pourquoi les résultats prennent des jours à se faire connaître. Mais pas de panique ! Avec des promesses de révisions urgentes du Code électoral et une remise à zéro des "dispositifs juridiques connexes", tout va être réglé comme du papier à musique.

 

Le FCTE a également annoncé qu’il s'attaquerait aux quatre grandes étapes de l’élection : l’organisation, la compétition, le déroulement du scrutin, et la gestion des contentieux. C’est-à-dire, pratiquement tout ce qui pourrait faire en sorte qu'une élection ressemble à une véritable compétition démocratique, plutôt qu'à un spectacle théâtral où les résultats sont déjà écrits. Mais pourquoi s’en faire ? La direction du FCTE a toute confiance dans la sincérité des résultats à venir – ce qui est toujours rassurant dans un environnement où l’on se demande parfois si l’urne n’a pas été un peu trop « secouée ».

 

Et, cerise sur le gâteau, Marie-Joselle Pélagie Itsana, la nouvelle présidente du FCTE, incarne tout l'espoir de la jeunesse gabonaise. « Nous mènerons ce combat crucial pour notre jeune démocratie avec tous les Gabonais épris des principes républicains et démocratiques », a-t-elle déclaré. Si, à ce moment-là, vous avez entendu un soupir de soulagement collectivement dans l’air, c’était sans doute l’effet du vent de changement apporté par cette nouvelle ère de réformes. Vous voyez, le Gabon n’est plus un pays où on se contente de regarder l’horizon politique sans rien attendre. Non, aujourd’hui, il y a un réel espoir. L'espoir qu'un jour, les résultats électoraux seront à la fois prévus et vrais.

 

Bien sûr, tout cela n’est pas uniquement l’affaire des Gabonais. Le FCTE a également tendu la main à ses partenaires internationaux historiques, les invitant à soutenir cette « initiative capitale ». Oui, parce que rien ne dit « transparence » comme une initiative soutenue par des partenaires extérieurs, prêts à regarder le Gabon naviguer dans ces eaux tumultueuses de réformes électorales. En somme, cette nouvelle transformation politique pourrait bien être le tournant qui changera tout. Ou pas. Après tout, on parle de transparence électorale dans un pays où le seul acte politique transparent a été la campagne pour une révision du Code électoral… avant qu’on ne le change encore. Mais restons optimistes. Le Gabon semble sur la bonne voie… ou plutôt, il essaie de nous convaincre que nous y sommes déjà.

 

Bref, attendons de voir si cette transition marquera une véritable ère de réformes ou si elle finira dans les tiroirs des grandes promesses électorales. Parce qu'au Gabon, quand on parle de transparence électorale, c'est parfois un peu comme chercher un mirage dans le désert… ou une pièce manquante dans un puzzle déjà monté.

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