Mobilisée depuis plusieurs mois autour de la réécriture du Code du travail, la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA) est presque en phase de livrer le rapport final des travaux aux instances dirigeantes du pays. Mais avant cette étape, et pour être en phase avec leur obligation de rendre compte de l’avancée des travaux, les membres de la Cosyga ont organisé lundi 6 aout 2024 à Libreville un point de presse. Un rendez-vous avec les professionnels des médias, qui n’est pas unique mais qui rappelle tout de même l’implication et l’engagement du secrétaire général de la COSYGA, Philippe Ndjoula et l’ensemble des membres de la commission ad-hoc, de faire le bilan à mi-parcours de leurs travaux mais également pour marquer la fin de mission du secrétaire général adjoint de cette organisation syndicale représentant la province de l’Ogooué Maritime, lequel était venu prendre part au déroulement desdits travaux.
« Il était important pour nous de faire ce point de presse pour faire le bilan des travaux afin que l’ensemble des travailleurs gabonais et les autorités du pays soient informés de l’avancée des travaux. Nous avons terminé avec la première et deuxième séquence, nous avons amorcé la troisième séquence qui est la dernière étape. Il ne nous reste plus que la mise en place de la norme et l’exposée des motifs avant de remettre ce rapport au chef de l’Etat », a indiqué le secrétaire général, Philippe Djoula.
Profitant de cette rencontre, la COSYGA a annoncé la tenue du conseil national qui aura lieu du 13 au 14 septembre à Libreville. Un conseil de discipline qui précèdera le prochain congrès syndical.
La réécriture de ce code du travail fait suite à la dénonciation des irrégularités et de la mauvaise structuration de l’ancien code du travail par la COSYGA que les plus hautes autorités avaient souhaité que les organisations syndicales travaillent sur un réaménagement dudit code. L’objectif étant de ce travail étant de revoir la structuration de ce code du travail de façon à ce que le travailleur le moins nanti en termes de connaissances le comprenne mieux et qu’on n’est pas à aller d’un article à un autre et à revenir par exemple sur l’article 30 alors que la compréhension se trouve sur un autre. « Il faut un code du travail cohérent dans la lecture au niveau de la lecture et de tout ce qui emmène à la compréhension de ce code du travail », a expliqué la commission Ad-hoc
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires