Il y a encore quelques mois sous l’ère de Prosper Ekomesse, l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires (ARTF) battait de l’aile. Conséquence d’une gestion calamiteuse d’une équipe qui avait décidé de privilégier les embauches des parents, amis et connaissances au point de faire exploser la masse salariale. En février 2021, les agents de cette structure accusaient deux mois d’impayés de salaires. Ces derniers, voués à la précarité, menaçaient même de tout paralyser si des solutions immédiates n’étaient pas trouvées à ce marasme. Réuni, le 04 février 2021, le bureau du SNAARF avait décidé à l’époque du dépôt d’un cahier de revendications.
Comme il fallait s’y attendre, en mai 2021, Prosper Ekomesse est débarqué du poste de Secrétaire Exécutif pour être remplacé par Patrice Aboubacar Nendjot. Cet ancien conseiller financier sous l’ère d’Arisani et d’Ekomesse ne va pas perdre de temps pour impulser à la tête de l’autorité de régulation des réformes visant à redresser un « bateau ivre ».
Réduction de la masse salariale en mettant fin à des augmentations des émoluments distribués à la tête du client, fin du favoritisme dans les nominations aux postes de responsabilité, accès pour les agents aux offres de formation aux métiers du chemin de fer, réflexions pour la mise en place d’un accord établissement, mise en place d’une commission pour une convention collective, assainissement des finances, dialogue permanent entre les partenaires sociaux et la direction…
Sans relâche, la nouvelle direction travaille à restructurer une boîte jusqu’ici considérée comme « une vache laitière » servant à l’enrichissement des uns et des autres.
Mais les réformes ne font pas que des heureux. Bien au contraire, ces dernières semaines une hideuse campagne de dénigrement est lancée contre l’actuel Secrétaire exécutif. Une campagne qui ne repose sur rien si ce ne sont qu' affabulations et dénigrements.
Une campagne de diabolisation menée par d’anciens cadres qui ont fait la preuve de leur incompétente et de leur incurie au point, pour certains, d’avoir été licenciés et pour d’autres mutés. « L’Artf n’est pas la chasse gardée d’un groupe d’individus. Ils ont pendant plusieurs années été au poste de responsabilité, le résultat de leur management est connu de tous ; un bilan catastrophique à tous les niveaux », rétorque une source syndicale.
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