Appauvrissement des populations, chômage endémique des jeunes y compris des jeunes diplômés, conflit homme/faune, déficit de route, d’enseignants, de personnel de santé… les maux dont font face les populations sont les mêmes dans les localités de l’arrière pays. Un constat effectué par les parlementaires de la transition tout au long de cette période de vacance.
A l’occasion de l’ouverture de la deuxième session ordinaire du Parlement qui s’est tenue le mardi 2 septembre 2025, la présidente du Sénat, Paulette Missambo a tenu à décrire cette réalité désobligeante. Non sans indiquer que ces populations « lancent un cri d’alarme à l’endroit des pouvoirs publics et des sociétés privées pour l’amélioration de leurs conditions de vie. »
Une des solutions à cette crise sociale réside à la mise en œuvre du projet de décentralisation, ce à quoi s’attache le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema. A cet effet, au cours de la session précédente, le Parlement de la transition a adopté la loi de transfert des compétences et des moyens de sept (7) ministères. Objectif, permettre enfin la mise en œuvre de la centralisation. Le but, relève la présidente de la Chambre haute du Parlement, étant de permettre l’amorce « d’un développement endogène de nos différents territoires. »
Dans son discours, Paulette Missambo n’a pas manqué de féliciter l’engagement et la détermination du Chef de l’Etat à engager le pays vers une maîtrise de notre économie par la transformation sur place de nos matières premières, par la promotion d’une formation citoyenne aux besoins de l’économie, par l’appropriation de notre culture porteuse de notre identité et la récupération de nos biens culturels. « Le discours du 30 août à Tchibanga a été on ne peut plus clair et, en ce sens, mobilisateur. C’est le lieu de lui rendre un hommage mérité pour son courage et sa détermination à construire un Gabon nouveau où il fait bon vivre pour tous », se félicite la présidente du Sénat.
Du reste, en prélude à l’organisation dans le pays des élections législatives et locales, Missambo recommande au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour que l’essentiel des textes, notamment les ordonnances, le projet de loi des finances 2026, parvienne avant l’ouverture de la campagne électorale afin de garantir la participation de tous les sénateurs à l’examen de ces textes très importants pour la marche de la nation et de garantir la sérénité qui sied à ce type d’exercice. La présidente du Sénat invite, en outre, le gouvernement à veiller à ce que le processus de sortie de la transition ne soit entravé.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires