En dépit des réserves émises par les organisations syndicales, les députés ont, le vendredi 25 juin dernier, adopté le projet du code de travail proposé par le gouvernement. En attendant le vote des sénateurs, les organisations syndicales ont, à nouveau, prévenu quand aux conséquences néfastes de l’adoption par les deux chambres du parlement d’un code du Travail perçu comme dangereux pour les droits des travailleurs.
Le samedi 27 juin dernier réunis en séance de travail, les centrales syndicales ont réitéré leur position : « quoi qu’il en soit, pour nous le parlement ce sont deux chambres, nous apprécierons après le vote du Sénat. Nous ne doutons pas de la capacité de la Chambre haute à prendre position pour la préservation des acquis des travailleurs et de la paix sociale », va indiquer Sylvain Binet, le représentant de l’Organisation nationale des employés du Pétrole (ONEP).
Non sans indiquer, que la position actuelle des organisations syndicale n’est pas un revirement après les travaux du Nomad mais la suite des positions prises lors de ces travaux. « Nous avons adressé un mémorandum au Parlement avec un exposé des motifs. Si le Parlement vote ce projet, nous prendrons acte. Parce que une loi du travail a vocation à protéger les travailleurs. En tant que travailleurs des secteurs privés et parapublics qui produisons l’essentiel des richesses du Gabon, en tant que gabonais, nous prendrons nos responsabilités pour repousser toute lois aliénative des droits des travailleurs. »
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