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Ntoutoume Emane accusé d’avoir escroqué 8 millions de FCFA : la honteuse cabale médiatique

IMG L’ex-Premier ministre, Jean-François Ntoutoume Emane.

Fin janvier 2025, une information fuse dans certains médias en ligne. L’ex-Premier ministre, Jean-François Ntoutoume Emane est accusé par un compatriote de lui avoir escroqué la somme de 8 millions de FCFA. Dame Tsona Ibouly Ngoubout et son époux se répandent dans la presse en accusant l’ex-Premier ministre d’Omar Bongo Ondimba d’avoir encaissé la somme de 8 millions de FCFA pour la vente de deux parcelles de terrain de 400 m2 chacune situées à Mindoubé. Sauf que six ans plus tard (la transaction a eu lieu en février 2019), le couple affirme n’avoir pas réceptionné lesdites parcelles de terrain. Le couple annonce, en outre, des poursuites judiciaires à l’encontre de Ntoutoume Emane pour les faits d’escroquerie.

 

Plusieurs semaines après cette cabale médiatique, l’ex-maire de Libreville attend toujours une assignation à comparaître pour répondre des accusations d’escroquerie portées contre sa personne. Prêt à défendre son honneur souillé, déterminé à battre en brèche des accusations qui ne reposent que sur la volonté de le salir, Ntoutoume Emane attend, avec impatience, que s’ouvre le chapitre judiciaire de ce dossier. Parce que dans les faits, il n’est en rien « un escroc ». Bien au contraire.

 

S’il est vrai qu’il y a six ans, l’ancien Premier ministre avait procédé à la vente des deux parcelles de terrain à dame Tsona Ibouly Ngoubout sur son domaine familial, il a, cependant, bel et bien, livré à cette dame et à son époux lesdites parcelles de terrain avec un titre foncier. Malheureusement, ces derniers, comme d’autres occupants, vont être déguerpis de la zone de Mindoubé par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Cette entité, ne disposant d’aucune décision de justice, va entreprendre de déloger ces personnes en prétendant être le véritable propriétaire de cet espace. Or, indiquent les proches de Ntoutoume Emane, la parcelle de terrain, qui avait été vendue à la CDC, ne concernait en rien l’espace occupé par les autres occupants.

 

La CDC, qui avait instruit à l’époque le génie militaire, aux fins de déloger les autres propriétaires, s’est donc rendue coupable des faits de destruction de biens d’autrui. Elle devra, tôt ou tard, répondre de ses actes devant les tribunaux, renseigne une source judiciaire au fait du dossier. Les accusations d’escroquerie portées à l’encontre de Jean-François Ntoutoume Emane sont donc dénuées de sens et de tout fondement juridique. « Il a vendu les parcelles de terrain de son domaine à des tiers, il n’est pas le casseur encore moins le délogeur. Il ne peut être tenu responsable des actes posés par la CDC », affirme un avocat.

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