Les autorités judicaires gabonaises veulent mettre fin à la cohabitation entre les détenus adultes et mineurs, très souvent sources de plusieurs problèmes. En plus, de se conformer aux articles 208 du Code de l’enfant. C’est en phase avec cette ambition que l’Etat gabonais a lancé, récemment, la première maison d’arrêt pour mineurs à Port-Gentil.
Il s’agit, indique le quotidien l’Union, d’une nouvelle structure qui intègre l’actuelle prison centrale qui permettra enfin de séparer les mineurs des adultes dans des conditions plus humaines.
Le projet, porté par Greta Marat-Abyla, présidente du tribunal pour enfants de Port-Gentil, prévoit un espace divisé pour filles et garçons, avec des chambres équipées de douches et WC, une infirmerie, un réfectoire, des bureaux pour le personnel pénitentiaire, un psychologue, un travailleur social, une salle polyvalente et une aire de jeux.
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