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Non-respect du protocole d’accord : Quand la Sogara roule dans la farine ses ex-agents

IMG Les ex agents de la Sogara dénoncent le non-respect des engagements.

Ayant été licenciés sur la base d’un plan social, les 50 ex-agents de la Société gabonaise de raffinage sont vent debout depuis quelques semaines. Selon eux, la direction de cette entreprise, dont le siège est situé à Port-Gentil dans la province de l’Ogooué-Maritime, n’a pas respecté le protocole d’accord, pourtant signé noir sur blanc.

 

Plus de 10 ans après leur licenciement intervenu en 2010, 50 ex-agents de la Société gabonaise de Raffinage sont en détresse. Ces derniers dénoncent le non-respect du protocole d’accord signé avec la direction générale de l’époque. Selon ce protocole d’accord, celui-ci stipulait que la direction paie les frais de santé des agents licenciés et leur ayants droit via une assurance maladie. Mais celle-ci n’a jamais été respectée par la Sogara.

 

Alors que l’assurance n’était pas active, la Sogara décide de prendre l’engagement de procéder au remboursement des prestations non-consommées. En octroyant à chacun une somme de 10 millions de FCFA, dans la foulée, les cartes d’assurance des agents vont être retirées. « Sauf que depuis 2010, nous n'avons rien de cet argent », s’offusque le collectif des agents licenciés.

 

Les ex-agents de la Sogara fustigent le non-respect de ses engagements par l’entreprise de raffinage. Au point d’avoir porté l’affaire au tribunal. Là-bas, l’entreprise a été condamnée à payer les dommages et intérêts pour non-respect du protocole d’accord, en application de l’article 1147 du Code civil. Toutefois, en dépit de cette condamnation, la Sogara n’a jamais mis la main dans la poche. « Il y a trop de renvois dans les tribunaux, on n’en peut plus », déplore l’un d’entre eux. Face à cette longue attente, certains agents sont passés de vie à trépas.

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