Ministère des Transports : qui bloque la prise de fonction de Cyprien Ndong au poste de Secrétaire général ?

Cyprien Ndong, le nouveau SG du ministère des Transports, n'a toujours pas pris ses fonctions.

Par décision du conseil des ministres du 25 juin dernier, Cyprien Ndong, cadre expérimenté avec une expertise avérée dans le secteur des transports, à été nommé secrétaire général dudit ministère. Devenant ainsi la deuxième personnalité la plus importante de ce département, ancien inspecteur général des service de ce département, Cyprien Ndong revient dans la maison avec la confiance des plus hautes autorités de la république pour accomplir des missions très techniques au regarde de son expérience et la parfaite connaissance qu'il a sur de nombreux dossiers.

C'est également un visage bien connu par les opérateurs économiques et les syndicats du secteur qui peuvent aisément communiquer et traiter avec lui. Sa nomination peut donc être un appui important pour les militaires à la manœuvre dans ce département et un relai non négligeable pour les civils qui peinent à se faire comprendre par les militaires en poste.

Alors comment expliquer que deux semaines après sa nomination en conseil des ministres ce cadre chevronné du secteur des transports n'est toujours pas en fonction et que celle qu'il doit remplacer continue à administrer les affaires du département comme si de rien n'était, sans ce soucier de quoi que ce soit ? Comment expliquer qu'une décision prise en conseil des ministres peine à être exécutée ?  Comment expliquer que le ministre des Transports qui est un militaire et  dont la fonction primaire est de faire respecter l'ordre et la loi assiste passivement à cette violation flagrante des instructions prises à un conseil des ministres auquel il a bien pris part ?

L'arrivée de Cyprien Ndong, réputé être un homme  rigoureux dans la mise en œuvre des bonnes pratiques, viendrait-elle mettre en péril de nombreux intérêts mafieux ?  Quoi qu'il en soit, le président de la Transition gagnerait à mettre de l'ordre dans cette affaire et freiner ce genres de comportements qui compromettent la crédibilité des décisions prises en conseil des ministres, jusqu'ici considéré comme la plus haute instance de la république en matière de nominations.