L’affaire Hervé Patrick Opiangah prend une tournure inquiétante. Dans un communiqué rendu public, ce jeudi 28 novembre 2024, Me Anges Kevin Nzigou porte à la connaissance du grand public de ce que son client, Landry Amiang Washington, aurait reçu plusieurs menaces de mort de la part de l’ex ministre des Mines, aujourd’hui en cavale.
« Face aux récentes menaces proférées par Hervé Patrick Opiangah, désormais fugitif et recherché par les forces de l’ordre, il est de notre devoir d’alerter l’opinion publique, les autorités compétentes et la communauté internationale sur la gravité des agissements de cet individu » relève l’avocat dans le communiqué dont Top Infos Gabon a reçu une copie.
L’avocat de Landry Amiang Washington va plus loin en indiquant qu’Opiangah « prouve à travers ses agissements qu’il n’est qu’un agent infracteur abusant de son statut public pour dissimuler un comportement dangereux et profondément contraire aux principes républicains. » Non sans rajouter que « depuis sa mise en cause dans une affaire judiciaire pour des faits graves, notamment des accusations de viol et inceste , Monsieur Opiangah a choisi de fuir la justice. Non content de se soustraire aux procédures légales, il s’illustre par des menaces explicites et inquiétantes à l’encontre de mon client, Landry Amiang Washington. »
D’après l’avocat, son client aurait reçu des messages de la teneur suivante : « Je sais une chose : la vengeance est un plat qui se mange froid », « Faudrait que ton patron t’offre une suiveuse avec au moins 5 gardes du corps pour protéger tes arrières et regarder où tu poses tes pas. », « Mon cadet de Ndjolé, tant que je suis en vie. Lorsque tu marches regarde derrière toi. »
Des menaces inacceptables pour Me Anges Kevin Nzigou. Pour l’avocat « ces propos, empreints de violence et d’intimidation, révèlent un mépris total pour les institutions judiciaires et un danger manifeste pour la sécurité publique. » En réponse à ces faits d’une extrême gravité, l’avocat annonce qu’une plainte avec constitution de partie civile a été déposée auprès de Madame la Première Juge d’instruction près le tribunal de Libreville. Mieux, l’avocat sollicite la délivrance d’un mandat d’arrêt pour mettre fin à « cette situation insoutenable. »
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