La structure sera construite dans l’enceinte du ministère des Eaux et Forêts. A travers un financement de l’Agence française de développement (AFD), via un accord de reconversion de la dette entre la France et le Gabon, le ministre des Eaux et Forêts, le Général de brigade Maurice Ntossui Allogho a procédé au lancement des travaux de construction de « la Maison d’Ivoire ».
Une structure qui a pour objectif de sécuriser de manière appropriée toutes les pointes d’ivoire ainsi que les autres produits issus du braconnage. Ladite structure va pour cela être dotée de tout le dispositif sécuritaire nécessaire.
La construction de cet édifice s'inscrit, en outre, dans un effort plus large de préservation de la biodiversité  et contribue à décourager le braconnage, qui constitue une menace non seulement pour les éléphants, les populations, mais aussi pour les équipes de l'ANPN, du ministère des Eaux et Forêts, et pour l'ensemble des acteurs de la préservation de la biodiversité, précise un communiqué de l’Agence nationale des parcs nationaux. 
Lors de sa prise de parole le ministre des Eaux et Forêts a indiqué que ce projet pourrait servir de fondation pour la création d’un musée, permettant aux scientifiques, aux étudiants, et au grand public d'en apprendre davantage sur les éléphants et les enjeux liés au braconnage . Cette initiative pourrait ainsi encourager la recherche et l'éducation, renforçant l'engagement envers la conservation .
Le projet a été confié à une entreprise gabonaise, Gieebi Gabon, conformément aux exigences du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema . Prévu pour être achevé en six mois, ce projet témoigne de l'engagement du Gabon à promouvoir le développement local tout en poursuivant des objectifs de conservation de la nature.
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