Sont-ils complices des manœuvres visant à paralyser l’ensemble des activités au sein du ministère des Transports ? Plusieurs observateurs sont de plus en plus convaincus du double jeu voire de la complicité des directeurs généraux de ce département dans l’organisation du mouvement de grève et les autres actes visant à paralyser l’ensemble du département.
Pour preuve, alors que certains agents violent les dispositions de l'article 24 de loi N°18/92 du 18 mai 1993 fixant les conditions de constitution et le fonctionnement des organisations syndicales des agents de l'état, qui dispose que "Les agents en grève doivent respecter le principe de la liberté du travail », les différents directeurs généraux refusent de faire appliquer des mesures visant à sanctionner les agents « illégaux ».
Ces obligations qui s'appliquent à toutes les conditions de grèves en République Gabonaise sont pourtant connues de tous les responsables des syndicats actuellement en arrêt total de travail. Certains d'entre eux font obstacle à l'application des dispositions de l'article 24. Ainsi, malgré la présence dans les bureaux par les agents grévistes et ceux non-grévistes, aucune prestation n'est assurée par ces derniers, qui refoulent systématiquement les usagers.
Dans ce contexte, nous sommes en droit de nous poser la question de savoir pourquoi, les responsables de cette administration ne réagissent-ils pas face à ces déviances. Pourquoi le directeur général des transports terrestres (DGTT) choisit de rester silencieux face aux agissements des grévistes de son administration, sachant bien que ses agents réclament à la mauvaise personne des fonds détournés par ses anciens collaborateurs. Pourquoi le DGTT, le directeur du centre d'examen du permis de conduire, le directeur général de la SOGATRA, les responsables du centre d'édition des documents des transports, ignorent-ils la loi N°18/92 du 18 1993, qui dispose que " L'inobservation des dispositions de la présente loi entraîne l'application des sanctions prévues par les lois et règlements régissant la carrière des agents concernés". La violation est flagrante, le code pénal est également très dissuasif face à de tels agissements. Les usagers sont les premières victimes de ces actes de banditisme.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires