Par Wilfrid Kombe Nziengui
Plus d’un mois que Jorès Ngoyi, âgé de 20 ans, a trouvé la mort à la suite d’un accident de travail survenu le 16 avril dernier dans la scierie de la société forestière SFIK, où il exerçait en qualité d’aide abatteur (journalier) à la scierie de Koulamoutou, dans la province de l’Ogooué-Lolo. Mort à la suite de cet accident de travail, la famille du attendait que l’entreprise chinoise prenne en charge aussi bien les frais des obsèques que les indemnisations liées à la perte de leur enfant. Il n’en est rien à ce jour. D’où l’indignation de certains membres de la famille du défunt.
Le 16 avril, Jorès Ngoyi qui vient d’intégrer la nouvelle société SFIK, chute sur l’aspirateur de sciure de bois. Il se bloque dans cette machine. Un de ses collègues qui avait suivi l’action arrête la machine. Mais le jeune aide abatteur sort de cette emprise grièvement blessé. Il va être conduit au centre hospitalier régional de la localité et décède quelque temps plus tard.
La société se serait juste contentée de soutenir la famille pour les frais des obsèques alors que celle-ci attendait une indemnisation financière en terme de dédommagement. Une situation qui aurait provoqué la colère de quelques membres de la famille du défunt qui dénoncent l’attitude de l’opérateur économique chinois. Lequel n’hésite pas à violer toutes les dispositions juridiques. Face à cette situation, la famille ne ferme pas la porte à une action en justice afin de contraindre la société forestière SFIK à assumer pleinement ses responsabilités.
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